Les cols de veste en fourrure font partie des produits les moins bien déclarés (archives).
La confusion entre le chien viverrin (sur la photo) et le raton laveur est commune sur les déclarations de fourrures (archives).
Les manteaux de fourrure devraient être mieux étiquetés à l'avenir pour répondre aux exigences de l'ordonnance sur la déclaration des fourrures (archives).
Lacunes dans la déclaration des fourrures
Les cols de veste en fourrure font partie des produits les moins bien déclarés (archives).
La confusion entre le chien viverrin (sur la photo) et le raton laveur est commune sur les déclarations de fourrures (archives).
Les manteaux de fourrure devraient être mieux étiquetés à l'avenir pour répondre aux exigences de l'ordonnance sur la déclaration des fourrures (archives).
Des lacunes subsistent dans la déclaration des fourrures dans de nombreuses boutiques et magasins spécialisés en Suisse. Lors de ses contrôles, l'administration fédérale a découvert près de trois quarts de cas problématiques. Six ont conduit à une procédure pénale.
L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a contrôlé 163 points de vente – boutiques, grands magasins ou commerces en ligne – lors de la période 2018/2019. Résultat, 116 contrôles (71 %) ont donné lieu à des contestations, selon un rapport que l'OSAV vient de publier sur son site internet.
Dans 86 cas, les manquements ont pu être corrigés dans le délai imparti de 30 jours. Trente points de vente se sont acquittés d'une amende. La Confédération a lancé une procédure pénale contre six magasins n'ayant pas obtempéré.
Selon l'ordonnance sur la déclaration des fourrures, entrée en vigueur en 2013, les étiquettes sur les produits doivent contenir le pays d'origine, le nom de l'espèce animale et le mode de détention ou de capture des animaux. Les informations doivent être inscrites de manière visible sur le produit et au moins dans une langue officielle.
Chien viverrin confondu
Les contrôles ont porté sur un total de 6691 produits, dont 3732 avaient été déclarés correctement. 545 pièces, vêtements en fourrure ou garnitures posées sur des vêtements et autres accessoires, ne portaient pas de déclaration et 241 une inscription erronée ou incomplète.
Les produits les plus contestés (63%) sont les cols de veste. La majorité (80%) se composaient de fourrure de chien viverrin, souvent déclarée par erreur comme fourrure de raton laveur. Les fourrures de chien viverrin sont d'ailleurs les plus contestées (1673 cas). Suivent le renard roux (309), le lapin (258), le vison (221) et le renard polaire (155).
Les contrôles ont également révélé 10 cas de lynx, animal protégé en Suisse, mal déclarés, 10 peaux de léopards, 5 de jaguars et 4 de loups.
Contrôles intensifiés
Les résultats des contrôles de la saison 2018/2019 et le nombre élevé de cas problématiques qui en est sorti montrent que l'ordonnance n'a produit jusqu'ici qu'un petit effet, écrit l'OSAV. La branche est appelée à appliquer correctement la loi et à faire des efforts en formant notamment mieux son personnel de vente.
A l'avenir, l'OSAV veut améliorer l'information sur les déclarations de fourrures et mieux sensibiliser les commerçants. L'année à venir donnera aussi lieu à un nombre élevé de contrôles, en particulier dans les régions rurales et les stations de ski.
Une consultation a en outre été lancée en mai dernier pour adapter l'ordonnance sur la déclaration des fourrures. Les adaptations concernent la distinction entre fourrure synthétique et fourrure véritable, ainsi que la déclaration des fourrures d'élevage et un élargissement de la possibilité de déclarer la provenance.
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