- Sport
- Live & Résultats
- Foot
- Champions League
- Pronos foot
- Sports d'hiver
- Hockey
- Tennis
- F1 - Moto
- Autres
- Sport TV
- Foot
- Super League
- Challenge League
- Champions League
- Bundesliga
- Premier League
- Serie A
- LaLiga
- Ligue 1
- Europa League
- Conference League
Loi Covid-19
Le vote permettra de continuer la lutte contre la pandémie
Le oui du peuple à la loi Covid-19 permettra de poursuivre les efforts contre la pandémie, a indiqué dimanche Alain Berset devant les médias. Et le ministre de la santé d'avertir que les semaines à venir seront probablement tendues avec l'apparition du variant omicron.

C'est la deuxième fois que le peuple soutient la loi Covid-19 en moins de six mois, a souligné le conseiller fédéral. «C'est la preuve que la démocratie fonctionne.» Et de rappeler que la Suisse est, à sa connaissance, le seul pays au monde où la population peut voter sur des éléments de gestion de la pandémie.
Le résultat, 62% de «oui», est le plus haut jamais atteint pour une loi contestée par référendum, d'après le Fribourgeois. La participation, qui s'élève à plus de 65%, est également importante. Le vote clair va permettre de poursuivre les efforts contre la pandémie et d'aider la population et les entreprises à faire face aux conséquences sociales et économiques de la crise.
Chômage partiel et certaines aides pourront être prolongés. Les manifestations culturelles seront mieux soutenues. Et le certificat sanitaire continuera d'être utilisé.
Deux pandémies parallèles
Le Conseil fédéral ne va toutefois pas prolonger sans raison les mesures en vigueur, a insisté Alain Berset. Il ne les maintiendra qu'aussi longtemps que la situation l'exigera. Celle-ci est actuellement tendue. Elle pourrait être compliquée par l'apparition du variant omicron en Afrique du Sud.
«Nous le connaissons encore très peu. Mais c'est une mutation importante», a-t-il poursuivi. «Certains éléments indiquent qu'il pourrait être résistant aux vaccins. C'est une très mauvaise nouvelle. Nous pourrions être confrontés à deux pandémies parallèles.»
En attendant d'avoir plus d'informations sur le sujet, le ministre de la santé appelle à l'unité après une campagne agitée. «Le débat est au coeur de la démocratie directe.» Mais les décisions prises ont toujours été et doivent toujours être respectées. «Que l'on ait voté oui ou non, ça ne change rien à l'affaire. Une décision a été prise. Nous devons maintenant nous réunir.»
Les violences, la haine, les menaces ne correspondent pas à la culture suisse, a-t-il continué. «Le virus s'inquiète peu de nos débats. Nous avons un adversaire commun. Nous devons tout faire, en tant que société, pour traverser l'hiver aussi bien que possible. Aujourd'hui, nous avons reçu un important signal en ce sens.»
gd, ats