«Crues du siècle» en Valais Les partis vaudois demandent une action rapide du gouvernement

nt, ats

8.7.2024 - 10:56

Les partis politiques vaudois se mobilisent pour demander au Conseil d’Etat d'agir rapidement à la suite des «crues du siècle en Valais». Selon eux, la troisième correction du Rhône doit être mise en œuvre sans tarder telle que prévue par le projet «mûrement réfléchi par le canton de Vaud et la Confédération».

Le Rhône déborde au niveau de la gare de Noes et du train CFF ainsi que de la route et des voies de l'autoroute A9 suite aux orages qui ont provoqué d'importantes inondations, à Sierre, en Suisse, dimanche 30 juin 2024. (KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)
Le Rhône déborde au niveau de la gare de Noes et du train CFF ainsi que de la route et des voies de l'autoroute A9 suite aux orages qui ont provoqué d'importantes inondations, à Sierre, en Suisse, dimanche 30 juin 2024. (KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)
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Keystone-SDA, nt, ats

Dans un communiqué commun publié lundi, les partis vaudois reviennent sur une résolution déposée le 23 avril 2024 et soutenue par l'ensemble des formations siégeant au Grand Conseil. Elle demandait que le Conseil d'Etat mette tout en œuvre pour faire avancer rapidement le projet de troisième correction du Rhône.

Les partis rappellent que les dangers naturels sont et seront toujours présents et que ces inondations dans le Haut-Valais auraient pu avoir des conséquences dramatiques pour tout le Chablais vaudois. Il y a également matière à s'inquiéter sur les dangers potentiels de pollution du Léman et de la réserve naturelle des Grangettes située à l'embouchure du Rhône, écrivent-ils.

Le problème doit être abordé dans sa globalité, en alliant préservation de la nature et renaturation du Rhône et protection du bâti et des activités humaines. L'un ne va pas sans l'autre, soulignent-ils. La troisième correction du Rhône doit être mise en œuvre «sans tarder et telle que prévue par le projet mûrement réfléchi par le canton de Vaud, pour le moins, et la Confédération».

Ils rappellent que le 28 mai dernier, le Conseil d’Etat valaisan décidait unilatéralement et sans concertation du Conseil d'Etat vaudois de revoir à la baisse cette troisième correction du Rhône. Notamment en raison des coûts des travaux largement sous-estimés et qui avoisineraient plutôt les 5 milliards au lieu des 3,6 milliards prévus.