Tirs au Golan Le Hezbollah «paiera le prix fort», dit Netanyahu

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé samedi soir que le mouvement islamiste libanais Hezbollah paierait «le prix fort» après l'attaque à la roquette plus tôt dans la journée sur une ville du Golan annexé par Israël, qui a fait 11 morts.

M. Netanyahu s'est entretenu avec le leader de la communauté locale et a indiqué qu'Israël ne laisserait «pas cette attaque meurtrière sans réponse» et que le Hezbollah, qui a de son côté nié les faits, en «paierait le prix fort, un prix qu'il n'a jamais payé auparavant», selon un communiqué du bureau du Premier ministre.

L'armée israélienne avait précédemment dit «se préparer à répondre» au Hezbollah libanais après l'attaque «la plus meurtrière» contre des civils en Israël depuis celle du Hamas le 7 octobre. «Nous allons nous préparer à répondre au Hezbollah, nous terminerons nos évaluations et nous agirons», a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari.

«Les terroristes du Hezbollah ont violemment attaqué et tué des enfants aujourd'hui, dont le seul crime était de sortir jouer au football. Ils ne sont pas revenus», a pour sa part déploré le président israélien Isaac Herzog dans un communiqué

Le gouvernement libanais a, lui, «appelé à la cessation immédiate des hostilités sur tous les fronts», après plus de neuf mois d'échanges de tirs transfrontaliers entre l'armée israélienne et le Hezbollah, allié du Hamas contre lequel Israël combat dans la bande de Gaza.