Etude Manger peu de fruits et  légumes augmente le risque de troubles anxieux

CoverMedia

15.3.2020 - 00:00

Les personnes qui ne consomment pas assez de fruits et légumes ont un risque accru de développer un trouble anxieux.
Les personnes qui ne consomment pas assez de fruits et légumes ont un risque accru de développer un trouble anxieux.
Source: Frank May/picture-alliance/Cover

Des chercheurs de l'Université de Toronto montrent que les personnes qui consomment moins de trois fruits ou légumes par jour ont 24 % de risques supplémentaires de développer de l'anxiété. Les résultats de l’étude sont publiés dans «International Journal of Environmental Research and Public Health».

Les personnes qui ne consomment pas assez de fruits et légumes ont un risque accru de développer un trouble anxieux, selon des chercheurs de l'Université de Toronto. Ils ont découvert que les personnes qui consomment moins de trois fruits et légumes par jour avaient 24% de risques supplémentaires de développer un trouble anxieux.

Les chercheurs ont également découvert que ceux qui avaient un taux de graisse corporelle total de 36% ou plus avaient plus de 70% de chances de souffrir d'anxiété.

«L'augmentation de la graisse corporelle peut être liée à une plus grande inflammation. Les nouvelles recherches suggèrent que certains troubles de l'anxiété peuvent être liés à l'inflammation», a expliqué Karen Davison, responsable de l'étude.

Troubles anxieux et inflammation liés?

L'étude a également révélé que la probabilité de développer de l'anxiété était affectée par le sexe, le revenu, le statut civil, la condition de migrant et les problèmes de santé préexistants.

Les chercheurs ont découvert que les femmes étaient plus à risque – une sur neuf étant atteinte d'un trouble anxieux, contre un homme sur 15 – tandis que les célibataires avaient 13,9% plus de chances d'en être atteints.

Une personne sur cinq ayant un faible revenu familial souffrait de troubles anxieux, tandis que les personnes ayant trois problèmes de santé préexistants ou plus étaient cinq fois plus susceptibles de souffrir d'anxiété, par rapport à celles qui étaient en relativement bonne santé.

«On estime que 10% de la population mondiale souffrira de troubles anxieux, qui sont une des principales causes d'invalidité, a ajouté M. Davison. Nos conclusions suggèrent que des approches globales qui ciblent les comportements de santé, y compris le régime alimentaire, ainsi que les facteurs sociaux, tels que le statut économique, peuvent aider à minimiser le fardeau des troubles anxieux chez les adultes d'âge moyen et les personnes âgées, y compris les migrants.»

L'équipe a analysé les données de l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement, qui a porté sur plus de 26'000 hommes et femmes âgés de 45 à 85 ans. Les résultats ont été publiés dans «International Journal of Environmental Research and Public Health».

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