EtudeFlirter à l'adolescence ne serait pas gage de bien-être, au contraire
Relaxnews
10.9.2019 - 10:18
Des chercheurs américains ont montré que bien que l'on pensait que les rendez-vous galants entre adolescents aidaient ces derniers à développer leurs aptitudes sociales, il semblerait que les ados qui ne flirtent pas soient en fait moins déprimés que leurs pairs.
Cette nouvelle étude, menée par une équipe de l'University of Georgia, a pris en compte 594 étudiants suivis de la sixième à la terminale. Chaque année, on leur demandait de rapporter s'ils avaient eu des rendez-vous et aussi leurs relations positives avec des amis, à la maison ou à l'école, et de noter s'ils avaient eu des idées suicidaires ou perçu des symptômes de dépression.
Leurs professeurs devaient aussi remplir des questionnaires sur le comportement des jeunes, leurs aptitudes sociales, leurs qualités de meneurs ou meneuses et leur niveau de dépression.
Leurs résultats, repris par la version digitale de The Journal of School Health, ont montré qu'en classe de seconde, les professeurs des sujets qui ne flirtaient pas enregistraient de meilleurs résultats concernant leurs aptitudes sociales et leurs qualités de meneurs en comparaison avec leurs camarades habituées aux relations amoureuses.
Un comportement normal et sain?
Bien que les auto-évaluations des étudiants concernant leurs relations positives ne différaient pas chez les personnes qui flirtaient et les autres, l'auto-évaluation de dépression était bien plus basse chez les jeunes qui avaient rarement ou jamais de rendez-vous galants.
Du côté des enseignants, leurs évaluations des symptômes de dépression des jeunes étaient aussi considérablement plus basses chez les personnes qui rapportaient ne pas flirter.
«La majorité des ados ont eu quelques expériences romantiques entre 15 et 17 ans», a noté Brooke Douglas, en charge de l'étude. «Cette forte fréquence a entraîné certains chercheurs à avancer que le flirt au cours de l'adolescence était un comportement normatif. Autrement dit, les adolescents qui ont des relations romantiques sont considérés comme à un stade normal de leur développement psychologique», a continué la professeure Douglas.
«Cela signifie-t-il que les ados qui ne flirtent pas soient inadaptés d'une manière ou d'une autre? Qu'ils soient marginaux? Peu d'études ont examiné les caractéristiques des jeunes qui ne flirtent pas au cours de l'adolescence, nous avons donc décidé d'en apprendre plus.»
Cependant, bien que les relations amoureuses soient considérées comme un comportement normal, et même essentiel au comportement des ados, leurs conclusions vont dans un sens différent.
«En résumé, nous avons trouvé que les étudiants qui ne flirtaient pas allaient bien et suivaient simplement une trajectoire de développement différente et saine par rapport à leurs pairs», a noté la co-auteure Pamela Orpinas.
La professeure Douglas précise que leur étude encourage aussi à envisager le fait de ne pas flirter comme un comportement normal et sain à l'adolescence.
William, Harry et Cie: les notes des membres de la famille royale
William, Harry et Cie: les notes des membres de la famille royale
Le prince William sera roi un jour, quelles qu’aient été ses notes à son certificat de maturité. Mais comment le numéro deux dans l’ordre de succession au trône britannique s’en est-il réellement sorti à ses examens? Et qu’en est-il de sa famille?
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Alors que les élèves suisses ont la maturité, les Britanniques passent l’examen appelé A-level. Les élèves sont évalués dans certaines matières de leur choix – dans l’idéal en gardant en tête les conditions d’accès à leur discipline de prédilection. Le prince William a choisi la géographie, l’art et la biologie.
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La biologie semble avoir été l’épreuve la plus difficile pour lui; il a réussi l’examen avec un C, une note qui équivaut chez nous à un 4. Bien qu’il ait eu sa meilleure note en géographie – un A (6) –, William a choisi un cursus plus proche de sa troisième matière d’examen, à savoir…
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… l’histoire de l’art: William a tout de même eu un B en art (5). Mais son intérêt pour la géographie l’a finalement emporté et au bout de deux ans, le prince a changé de cap pour entreprendre des études dans cette filière. Cette formation initiale interrompue a néanmoins servi.
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C’est en effet au cours de celle-ci que le prince William a fini par tomber amoureux de sa camarade d’études Kate Middleton qui, comme lui, s’était inscrite en histoire de l’art à l’université de St Andrews – mais qui, contrairement à lui, a terminé le cursus.
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Cette fille d’entrepreneurs a eu les notes qu’il fallait: elle a obtenu son A-level avec un A (6) en mathématiques et en arts et un B (5) en anglais.
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La duchesse Meghan était elle aussi considérée comme une élève assidue, même si ses résultats au SAT – le test utilisé pour l’admission aux universités américaines – n’ont pas été transmis. Dans tous les cas, elle a eu des notes suffisamment bonnes pour s’inscrire à l’université Northwestern à Evanston, dans l’Illinois.
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Elle y a non seulement brillamment étudié le théâtre et les relations internationales, mais elle a également acquis des connaissances dans une deuxième langue étrangère, l’espagnol. Elle avait déjà appris le français à l’école.
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Son mari, le prince Harry, était moins curieux à l’école. Contrairement à son frère – et à la plupart des autres diplômés anglais du A-level –, il n’a choisi que deux matières pour une formation approfondie: l’art et la géographie.
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L’ancien prince fêtard a tout de même eu un B (5) en art, mais seulement un D (3) en géographie. Harry a néanmoins brillé en sport, notamment dans les équipes de polo, de cricket et de rugby de son école. C’est donc logiquement qu’après son année sabbatique, il n’est pas allé à l’université, mais directement à l’armée.
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Le prince Charles aurait tant aimé aller à l’école comme ses fils plus tard à Eton. Mais son père, le prince Philip, a insisté pour envoyer l’héritier du trône à Gordonstoun, un internat réputé pour sa rigueur qu’il avait lui-même fréquenté. Une période que Charles aurait décrite un jour comme une «peine de prison».
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Lors de ses examens finaux, Charles a pourtant obtenu des résultats passables: il s’en est sorti avec un C (4) en français et un B (5) en histoire, sa discipline ultérieure à Cambridge.
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La princesse Diana a eu beaucoup de mal à l’école: dans le livre «Diana, chronique intime», la biographe Tina Brown la décrit comme une «élève moyenne» qui, malgré ses aptitudes en sport, manquait de «curiosité intellectuelle».
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En réalité, Diana a été recalée deux fois aux examens finaux en 1977. Par la suite, elle n’a tenu que trois mois à l’institut Alpin Videmanette de Rougemont (canton de Vaud).
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La princesse Eugenie s’est décrite autrefois comme une élève plus travailleuse qu’intelligente – un doux euphémisme, puisque la cousine du prince Harry et du prince William a tout de même obtenu d’excellentes notes.
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Eugenie a eu un A – la note maximale – en art et en littérature et un B (5) en histoire de l’art. Pourtant, sa candidature à l’université de Newcastle a été initialement rejetée. Ce n’est que lorsque son identité a été reconnue qu’elle a été autorisée à commencer ses études en littérature, en histoire de l’art et en politique.
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Sa sœur, la princesse Beatrice, n’a pas non plus à rougir de son examen de maturité: elle a obtenu un A (6) en art dramatique et un B (5) en histoire et en cinéma. Elle a ensuite poursuivi des études en histoire et en histoire des idées, qu’elle a achevées avec succès en 2011.
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Et la reine? Elle n’a pas de certificat de maturité – ni quoi que ce soit d’équivalent. Comme elle n’est jamais allée à l’école, Elisabeth II n’a jamais eu à passer d’examen. Au lieu de cela, elle a été préparée à son futur rôle chez elle.
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Cependant, il ne faut pas commettre l’erreur de la sous-estimer: «La reine était et est toujours très intelligente et curieuse», atteste la biographe Kate Williams. Selon cette dernière, elle fait preuve d’un esprit analytique et d’une mémoire extrêmement nette qui lui ont permis d’embarrasser un certain nombre de Premiers ministres.
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