La saison des buvettes d'alpage vient de démarrer avec un peu de retard, crise du coronavirus oblige. Si elles n'ont pas perdu trop de jours d'exploitation, elles souhaitent un assouplissement des restrictions sanitaires pour vivre un bel été.
«Les buvettes d'alpage rouvrent en général à cette période de l'année. Nous n'avons donc pas eu de pertes sur les mois précédents. Nous sommes chanceux par rapport aux autres restaurants, ceux en ville notamment», reconnaît Loïc Favre, serveur à la buvette de Châtel au col du Mollendruz (VD).
Il admet toutefois que la situation est loin d'être optimale, son établissement ayant perdu plus d'un tiers de ses tables pour se conformer aux directives de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). «Nous avions le choix entre avoir deux mètres entre les tables ou poser des parois», relève-t-il, expliquant avoir choisi la seconde option pour recevoir davantage de clients.
La buvette d'alpage de Chatel à la Vallée de Joux a posé des parois pour accueillir davantage de clients.
A la buvette Le Chalottet aux Charbonnières, les clients étaient au rendez-vous pour la réouverture.
Les buvettes d'alpage espèrent un assouplissement des mesures sanitaires pour pouvoir vivre un bel été.
Les clients sont en tout cas au rendez-vous, comme en témoigne le parking du Col du Mollendruz jeudi après-midi.
Les buvettes d'alpage ont dû s'adapter
La buvette d'alpage de Chatel à la Vallée de Joux a posé des parois pour accueillir davantage de clients.
A la buvette Le Chalottet aux Charbonnières, les clients étaient au rendez-vous pour la réouverture.
Les buvettes d'alpage espèrent un assouplissement des mesures sanitaires pour pouvoir vivre un bel été.
Les clients sont en tout cas au rendez-vous, comme en témoigne le parking du Col du Mollendruz jeudi après-midi.
Comme beaucoup d'autres secteurs, les buvettes d'alpage attendent avec impatience les prochaines décisions du Conseil fédéral du 27 mai sur la suite du déconfinement. «Cela nous arrangerait beaucoup de pouvoir accueillir des groupes de plus de quatre personnes», souligne Loïc Favre.
Etre réactif
A quelques kilomètres de là, à la buvette Le Chalottet sur les hauteurs de la Vallée de Joux, on espère aussi un assouplissement des directives sanitaires. «Les conditions sont actuellement restrictives. Nous avons perdu plus de la moitié de nos places», remarque la gérante Stéphanie Favre.
Elle estime que la réussite de la saison estivale est incertaine. «Nous nous trouvons dans une situation inhabituelle et il y a encore beaucoup d'incertitudes. Nous ne pouvons faire aucune prévision», reconnaît-elle.
Dans ces conditions, il est impératif d'être «réactif» et de gérer «au fur et à mesure», raconte Stéphanie Favre. La gérante du Chalottet explique par exemple qu'elle a engagé moins de personnel pour entamer cette nouvelle saison.
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