EtudeParler au moins 4 langues pourrait réduire le risque de démence
Relaxnews
17.9.2019 - 10:15
Des chercheurs canadiens ont trouvé que les personnes douées pour les langues pourraient avoir un risque abaissé de démence sénile.
Cette nouvelle étude, menée par des scientifiques de l'université canadienne de Waterloo, a suivi 325 religieuses catholiques aux Etats-Unis qui prenaient part à une cohorte d'une étude internationale plus vaste concernant des soeurs catholiques de 75 ans et plus (L'Etude des Nonnes).
On leur demanda le nombre de langues qu'elles parlaient et des écrits des femmes ont aussi été analysés.
Leurs résultats, repris par le Journal of Alzheimer's Disease, ont montré que seulement 6% des religieuses qui parlaient au moins quatre langues développaient une démence, en comparaison avec 31% de celles qui ne parlaient qu'une seule langue.
En revanche, le fait de parler deux ou trois langues ne semblait pas avoir d'effet significatif sur la réduction du risque de démence dans cette étude. On notera que ce résultat va à l'encontre de recherches précédentes.
Encore plus d'effets sur les aptitudes écrites
Lorsque les scientifiques ont analysé les travaux écrits des participantes, ils ont trouvé que les aptitudes écrites semblaient avoir un effet encore plus important sur la réduction du risque de démence que les capacités orales.
«L'Etude des Nonnes est unique. C'est une expérience naturelle avec des vies très différentes pendant l'enfance et l'adolescence avant d'entrer au couvent, qui contraste avec des vies très similaires à l'âge adulte au couvent», a expliqué l'auteur principal Suzanne Tyas. «Cela nous donne la possibilité de regarder des facteurs sur la santé datant de l'enfance sans se soucier d'autres facteurs, comme le statut socio-économique et la génétique, qui habituellement varient d'une personne à l'autre à l'âge adulte et peut affaiblir d'autres études.»
«Le langage est une capacité complexe du cerveau humain, et passer d'une langue à l'autre requiert une certaine flexibilité cognitive. Il est donc logique que l'exercice mental supplémentaire des multilingues qui pratiquent au moins quatre langues pourrait aider leurs cerveaux à rester en meilleure forme que les unilingues», note le professeur Tyas.
«Cette étude montre que bien que le multilinguisme soit important, nous devrions aussi plus nous intéresser à d'autres exemples d'aptitude linguistique», ajoute Suzanne Tyas. «De plus, nous avons besoin d'en savoir plus sur le multilinguisme et sur quels aspects importent le plus -- comme l'âge auquel est appris la première langue, la fréquence d'utilisation de chaque langue, et les similitudes et les différences entre les différentes langues. Ces connaissances peuvent guider des stratégies pour promouvoir le multilinguisme et d'autres entraînements linguistiques pour réduire le risque de développer la démence.»
William, Harry et Cie: les notes des membres de la famille royale
William, Harry et Cie: les notes des membres de la famille royale
Le prince William sera roi un jour, quelles qu’aient été ses notes à son certificat de maturité. Mais comment le numéro deux dans l’ordre de succession au trône britannique s’en est-il réellement sorti à ses examens? Et qu’en est-il de sa famille?
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Alors que les élèves suisses ont la maturité, les Britanniques passent l’examen appelé A-level. Les élèves sont évalués dans certaines matières de leur choix – dans l’idéal en gardant en tête les conditions d’accès à leur discipline de prédilection. Le prince William a choisi la géographie, l’art et la biologie.
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La biologie semble avoir été l’épreuve la plus difficile pour lui; il a réussi l’examen avec un C, une note qui équivaut chez nous à un 4. Bien qu’il ait eu sa meilleure note en géographie – un A (6) –, William a choisi un cursus plus proche de sa troisième matière d’examen, à savoir…
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… l’histoire de l’art: William a tout de même eu un B en art (5). Mais son intérêt pour la géographie l’a finalement emporté et au bout de deux ans, le prince a changé de cap pour entreprendre des études dans cette filière. Cette formation initiale interrompue a néanmoins servi.
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C’est en effet au cours de celle-ci que le prince William a fini par tomber amoureux de sa camarade d’études Kate Middleton qui, comme lui, s’était inscrite en histoire de l’art à l’université de St Andrews – mais qui, contrairement à lui, a terminé le cursus.
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Cette fille d’entrepreneurs a eu les notes qu’il fallait: elle a obtenu son A-level avec un A (6) en mathématiques et en arts et un B (5) en anglais.
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La duchesse Meghan était elle aussi considérée comme une élève assidue, même si ses résultats au SAT – le test utilisé pour l’admission aux universités américaines – n’ont pas été transmis. Dans tous les cas, elle a eu des notes suffisamment bonnes pour s’inscrire à l’université Northwestern à Evanston, dans l’Illinois.
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Elle y a non seulement brillamment étudié le théâtre et les relations internationales, mais elle a également acquis des connaissances dans une deuxième langue étrangère, l’espagnol. Elle avait déjà appris le français à l’école.
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Son mari, le prince Harry, était moins curieux à l’école. Contrairement à son frère – et à la plupart des autres diplômés anglais du A-level –, il n’a choisi que deux matières pour une formation approfondie: l’art et la géographie.
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L’ancien prince fêtard a tout de même eu un B (5) en art, mais seulement un D (3) en géographie. Harry a néanmoins brillé en sport, notamment dans les équipes de polo, de cricket et de rugby de son école. C’est donc logiquement qu’après son année sabbatique, il n’est pas allé à l’université, mais directement à l’armée.
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Le prince Charles aurait tant aimé aller à l’école comme ses fils plus tard à Eton. Mais son père, le prince Philip, a insisté pour envoyer l’héritier du trône à Gordonstoun, un internat réputé pour sa rigueur qu’il avait lui-même fréquenté. Une période que Charles aurait décrite un jour comme une «peine de prison».
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Lors de ses examens finaux, Charles a pourtant obtenu des résultats passables: il s’en est sorti avec un C (4) en français et un B (5) en histoire, sa discipline ultérieure à Cambridge.
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La princesse Diana a eu beaucoup de mal à l’école: dans le livre «Diana, chronique intime», la biographe Tina Brown la décrit comme une «élève moyenne» qui, malgré ses aptitudes en sport, manquait de «curiosité intellectuelle».
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En réalité, Diana a été recalée deux fois aux examens finaux en 1977. Par la suite, elle n’a tenu que trois mois à l’institut Alpin Videmanette de Rougemont (canton de Vaud).
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La princesse Eugenie s’est décrite autrefois comme une élève plus travailleuse qu’intelligente – un doux euphémisme, puisque la cousine du prince Harry et du prince William a tout de même obtenu d’excellentes notes.
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Eugenie a eu un A – la note maximale – en art et en littérature et un B (5) en histoire de l’art. Pourtant, sa candidature à l’université de Newcastle a été initialement rejetée. Ce n’est que lorsque son identité a été reconnue qu’elle a été autorisée à commencer ses études en littérature, en histoire de l’art et en politique.
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Sa sœur, la princesse Beatrice, n’a pas non plus à rougir de son examen de maturité: elle a obtenu un A (6) en art dramatique et un B (5) en histoire et en cinéma. Elle a ensuite poursuivi des études en histoire et en histoire des idées, qu’elle a achevées avec succès en 2011.
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Et la reine? Elle n’a pas de certificat de maturité – ni quoi que ce soit d’équivalent. Comme elle n’est jamais allée à l’école, Elisabeth II n’a jamais eu à passer d’examen. Au lieu de cela, elle a été préparée à son futur rôle chez elle.
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Cependant, il ne faut pas commettre l’erreur de la sous-estimer: «La reine était et est toujours très intelligente et curieuse», atteste la biographe Kate Williams. Selon cette dernière, elle fait preuve d’un esprit analytique et d’une mémoire extrêmement nette qui lui ont permis d’embarrasser un certain nombre de Premiers ministres.
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