Chaque jour, des dizaines de milliers de visiteurs viennent à Dubrovnik pour voir les lieux de tournage de «Game of Thrones» ou profiter de l’escale proposée par leur bateau de croisière. La «perle de l’Adriatique» est noyée sous les flots de touristes – son statut de patrimoine mondial de l’Unesco est même menacé.
Marc van Bloemen vit depuis des décennies dans la vieille ville de Dubrovnik. Jusqu’à présent, il considérait cela comme un privilège, comme il aime le raconter. Mais aujourd’hui, la vie dans cette ville du sud de la Croatie, la soi-disant «perle de l’Adriatique», est devenue un cauchemar.
Chaque jour, des hordes de touristes engorgent les accès au centre historique de Dubrovnik, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Des milliers d’autres débarquent d’énormes paquebots de croisière. Dans la célèbre rue piétonne Stradun avec son sol pavé en pierre calcaire, ses églises médiévales et ses palais, les visiteurs se bousculent, tandis que les fans de la série à succès «Game of Thrones» recherchent les différents lieux de tournage.
Chaque jour, des hordes de touristes engorgent les accès au centre historique de Dubrovnik, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Des visiteurs en route vers la vieille ville de Dubrovnik, où vivent seulement 2500 personnes: ce site est le parfait exemple des effets du tourisme de masse dans un endroit relativement petit.
D’énormes paquebots de croisière déversent chaque jour des milliers de touristes.
Dans une journée ordinaire, huit paquebots de croisière accueillant environ 2000 passagers chacun font une halte à Dubrovnik. Un jour, Marc van Bloemen, un habitant de la ville, a même compté 13 bateaux.
Ce problème nuit à la réputation internationale de Dubrovnik. L’an dernier, l’Unesco a menacé de retirer la ville de la liste du patrimoine mondial en raison de l’augmentation du nombre de vacanciers.
Le blog de voyage très prisé Discoverer a rapporté récemment que l’attention particulière portée à la ville en tant que lieu de tournage de «Game of Thrones» et l’arrivée massive de paquebots avaient provoqué «un problème de grande envergure».
Les blogueurs conseillent aux voyageurs de visiter d’autres vieilles villes tout aussi pittoresques à proximité: «Au lieu d’essayer d’être parmi les chanceux qui pourront accéder aux sites touristiques de Dubrovnik, optez plutôt pour la charmante ville voisine d’Ohrid en Macédoine.».
«Nous sommes conscients qu’il y a un problème de foule», déclare Romana Vlasic, directrice de l’office du tourisme de Dubrovnik. Mais alors qu’elle promet d’un côté de limiter le nombre de visiteurs, elle clame de l’autre avec fierté que la ville «se porte extrêmement bien avec une légère augmentation des effectifs».
Si les bateaux de croisière injectent des recettes sous forme de droits portuaires dans les caisses de la ville, les entreprises locales ne profitent guère des visiteurs. En effet, ces derniers ont bien souvent des forfaits all-inclusive à bord et dépensent très peu d’argent lors des excursions à terre, que ce soit dans les restaurants ou dans les boutiques.
Dubrovnik, victime du tourisme de masse
Chaque jour, des hordes de touristes engorgent les accès au centre historique de Dubrovnik, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Des visiteurs en route vers la vieille ville de Dubrovnik, où vivent seulement 2500 personnes: ce site est le parfait exemple des effets du tourisme de masse dans un endroit relativement petit.
D’énormes paquebots de croisière déversent chaque jour des milliers de touristes.
Dans une journée ordinaire, huit paquebots de croisière accueillant environ 2000 passagers chacun font une halte à Dubrovnik. Un jour, Marc van Bloemen, un habitant de la ville, a même compté 13 bateaux.
Ce problème nuit à la réputation internationale de Dubrovnik. L’an dernier, l’Unesco a menacé de retirer la ville de la liste du patrimoine mondial en raison de l’augmentation du nombre de vacanciers.
Le blog de voyage très prisé Discoverer a rapporté récemment que l’attention particulière portée à la ville en tant que lieu de tournage de «Game of Thrones» et l’arrivée massive de paquebots avaient provoqué «un problème de grande envergure».
Les blogueurs conseillent aux voyageurs de visiter d’autres vieilles villes tout aussi pittoresques à proximité: «Au lieu d’essayer d’être parmi les chanceux qui pourront accéder aux sites touristiques de Dubrovnik, optez plutôt pour la charmante ville voisine d’Ohrid en Macédoine.».
«Nous sommes conscients qu’il y a un problème de foule», déclare Romana Vlasic, directrice de l’office du tourisme de Dubrovnik. Mais alors qu’elle promet d’un côté de limiter le nombre de visiteurs, elle clame de l’autre avec fierté que la ville «se porte extrêmement bien avec une légère augmentation des effectifs».
Si les bateaux de croisière injectent des recettes sous forme de droits portuaires dans les caisses de la ville, les entreprises locales ne profitent guère des visiteurs. En effet, ces derniers ont bien souvent des forfaits all-inclusive à bord et dépensent très peu d’argent lors des excursions à terre, que ce soit dans les restaurants ou dans les boutiques.
«C’est un peu comme si nous vivions à Disneyland»
Avec ses 2500 habitants, la vieille ville de Dubrovnik est le parfait exemple des effets du tourisme de masse dans un endroit relativement petit. Compte-tenu de l’augmentation du nombre de visiteurs, les autorités locales réfléchissent aujourd’hui à la manière de gérer le flux de visiteurs sans compromettre le charme de la ville.
«C’est inimaginable, c’est un peu comme si nous vivions à Disneyland», se plaint van Bloemen, qui habite dans la vieille ville de Dubrovnik depuis son enfance. De sa maison, il a une vue sur le vieux port très fréquenté, à proximité des remparts de la ville.
Dans une journée ordinaire, huit paquebots de croisière accueillant environ 2000 passagers chacun font une halte à Dubrovnik. Un jour, van Bloemen a même compté 13 bateaux. «Cela nous désole, mais nous plaignons également les touristes qui ne peuvent plus profiter de la ville tant ils se marchent sur les pieds avec d’autres touristes», explique l’habitant excédé. «C’est la pagaille totale.»
«Un problème de grande envergure»
Ce problème nuit à la réputation internationale de Dubrovnik. L’an dernier, l’Unesco a menacé de retirer la ville de la liste du patrimoine mondial en raison de l’augmentation du nombre de vacanciers.
Le blog de voyage très prisé Discoverer a rapporté récemment qu’une visite du cœur historique de la ville était «un temps fort de tout voyage en Croatie, mais que la foule qui se pressait dans les rues étroites et les passages empêchaient d’apprécier la ville à sa juste valeur». L’attention particulière portée à la ville en tant que lieu de tournage de «Game of Thrones» et l’arrivée massive de paquebots auraient provoqué «un problème de grande envergure».
Les blogueurs conseillent aux voyageurs de visiter d’autres vieilles villes tout aussi pittoresques à proximité: «Au lieu d’essayer d’être parmi les chanceux qui pourront accéder aux sites touristiques de Dubrovnik, optez plutôt pour la charmante ville voisine d’Ohrid en Macédoine.»
«Respectez la ville»
L’an dernier, les autorités locales ont élaboré un plan sous la devise «Respectez la ville». L’objectif est de limiter le nombre de croisiéristes à un maximum de 4000 personnes à tout moment de la journée. Mais la mise en œuvre du projet se fait attendre.
«Nous sommes conscients qu’il y a un problème de foule», déclare Romana Vlasic, directrice de l’office du tourisme de Dubrovnik. Mais alors qu’elle promet d’un côté de limiter le nombre de visiteurs, elle clame de l’autre avec fierté que la ville «se porte extrêmement bien avec une légère augmentation des effectifs». Le succès de l’équipe nationale de foot lors de la Coupe du monde cet été – l’équipe a atteint la finale - a attiré encore davantage de touristes.
Selon Vlasic, plus de 800'000 vacanciers ont visité Dubrovnik depuis le début de l’année. Il s’agit d’une augmentation de 6% par rapport à la même période l’année précédente. Le nombre de nuitées a quant à lui augmenté de 4% pour atteindre trois millions.
«Mais où courent tous ces gens?»
Si les bateaux de croisière injectent des recettes sous forme de droits portuaires dans les caisses de la ville, les entreprises locales ne profitent guère des visiteurs. En effet, ces derniers ont bien souvent des forfaits all-inclusive à bord et dépensent très peu d’argent lors des excursions à terre, que ce soit dans les restaurants ou dans les boutiques.
Krunoslav Djuricic, musicien de rue, observe chaque jour les flots de visiteurs. «Le tourisme de masse n’est probablement pas ce dont nous avons vraiment besoin», explique le musicien, qui joue de la guitare électrique devant la porte Pile qui permet d’accéder à la vielle ville.
Les croisiéristes n’ont que quelques heures pour visiter la ville. Ce qui explique que beaucoup d’entre eux courent dans tous les sens pour accéder aux sites touristiques et faire quelques selfies pour poster sur les médias sociaux. «Nous avons ici des tas de gens qui ne font que courir», poursuit Djuricic, «Mais où courent tous ces gens?»
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L'impact du changement climatique sur les villes suisses
L'impact du changement climatique sur les villes suisses
Depuis 2000, Bâle enregistre 8,4 jours de chaleur par an. Une journée est considérée comme chaude si la température moyenne est clairement supérieure aux températures habituellement observées dans la région en question, écrit «Spiegel Online». À Bâle, une journée est considérée comme chaude si les températures enregistrées dépassent les 22 degrés Celsius en moyenne sur 24 heures. Depuis le changement de millénaire, la température annuelle moyenne a augmenté de 0,8 degré par rapport au 20e siècle.
Depuis 2000, la ville de Bâle connaît beaucoup moins de jours de gel en hiver: leur nombre est passé de 39 à 33,4 par an.
La ville suisse à avoir connu la plus importante augmentation de sa température annuelle moyenne depuis 2000 n'est autre que Genève: elle a vu sa température augmenter de 0,9 degré Celsius par rapport à la moyenne du 20e siècle. Le nombre de jours de chaleur (plus de 23 degrés Celsius en moyenne sur 24 heures) est passé de 2,5 par an au 20e siècle à 9,2 aujourd'hui.
À Genève, le nombre de jours de gel par an est passé de 29,8 au 20e siècle à 24,3 depuis 2000.
À Lausanne, la température moyenne a augmenté de 0,7 degré Celsius depuis 2000. Depuis le changement de millénaire, le plateau vaudois connaît 6,0 journées de chaleur (plus de 21 degrés Celsius en moyenne sur 24 heures) par an, un chiffre qui s'élevait à 1,8 auparavant.
À Lausanne, les hivers sont plus doux: le nombre de jours de gel est passé de 56,2 à 51,3 par an en moyenne.
La température annuelle moyenne à Saint-Gall est passée de 5,0 degrés Celsius au 20e siècle à 5,8 degrés Celsius depuis 2000. Le canton connaît en moyenne 6,5 jours de chaleur (plus de 19 degrés Celsius en moyenne sur 24 heures) par an, un chiffre qui s'élevait à 1,5 auparavant.
Depuis le changement de millénaire, l'hiver s'accompagne de près d'une semaine de gel en moins en Suisse orientale: au 20e siècle, la région enregistrait encore 80,1 jours de gel par an. Elle n'en enregistre désormais plus que 73,6.
Au 20e siècle, Winterthour n'a pas connu une seule journée complète de chaleur (plus de 21 degrés Celsius en moyenne sur 24 heures): depuis le changement de millénaire, le nombre de jours de chaleur est passé de 0,8 à 4,1. La température moyenne a augmenté de 0,8 degré Celsius.
À Winterthour, les adeptes des promenades dans la neige ont désormais droit à près d'une semaine de réjouissances en moins: le nombre de jours de gel est passé de 61,3 à 54,6 par an.
La ville de Zurich doit désormais faire face à près de six jours de chaleur (plus de 21 degrés Celsius en moyenne sur 24 heures) en plus par an (de 2,3 à 8,6) et à une température moyenne plus élevée (+ 0,8 degré Celsius).
Il est loin le temps où on voyait encore la fontaine du mémorial Alfred Escher, située devant la gare de Zurich, se figer en hiver: alors qu'au 20e siècle, la ville de Zurich enregistrait encore 47,6 jours de gel par an, depuis 2000, les températures ne descendent plus en dessous des moins 1 degré Celsius (moyenne calculée en moyenne sur 24 heures) que 41,2 jours par an.
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