Après la victoire italienne de l'aller (1-0), FC Porto-Inter Milan est le plus ouvert de quatre derniers huitièmes de finale retour de Ligue des champions, mardi, où il faudrait un exploit de Liverpool pour remonter trois buts au Real Madrid, mercredi.
Pour atteindre les quarts de finale pour la sixième fois en vingt ans, Porto, vainqueur en 1987 et 2004, doit remonter le court avantage offert par le Belge Romelu Lukaku dans les dernières minutes du match aller.
Avec son défenseur quadragénaire Pepe et son buteur iranien Mehdi Taremi (5 buts en C1), le club du Nord du Portugal espère remonter son retard sur l'Inter, qui n'a plus joué un quart de finale depuis 2011.
Le souvenir du Stade de France
Le renversement dont ont besoin les «Reds», en revanche, est à la mesure de leur légende, dans une revanche de la finale de l'an dernier (1-0), où certains de leurs supporters n'avaient pas pu entrer au Stade de France.
Corrigés à Anfield par le Real (5-2), les joueurs de Jürgen Klopp doivent s'inspirer des demi-finales 2019, l'année de leur sixième et dernier titre, où ils avaient remonté trois buts eu Barça, de 3-0 au Camp Nou à 4-0 à la maison.
Liverpool compte sur le meilleur buteur de l'édition 2022-2023, Mohamed Salah (8 buts), mais doit se méfier de son irrégularité: après avoir écrasé leur grand rival Manchester United 7-0, les Reds viennent de s'incliner chez le relégable Bournemouth (1-0).
Manchester City favori
Dans les autres matches, Manchester City part nettement favori face au RB Leipzig, après avoir ramené un nul (1-1) de Saxe voilà trois semaines, et Naples plus encore, après sa victoire à l'Eintracht Francfort (2-0).
City et son effectif doré, toujours en quête d'un premier trophée en C1, a les faveurs des pronostics contre Leipzig, où le buteur français Christopher Nkunku est incertain.
Enfin Naples semble trop fort pour l'Eintracht, dans le sillage de son génial géorgien Khvicha «Kvaradona» Kvaratskhelia, encore buteur samedi contre l'Atalanta (2-0), pour atteindre pour le première fois les quarts de finale de l'épreuve. Francfort n'a plus joué à ce niveau depuis sa finale perdue en 1960 contre le Real Madrid (7-3), où Ferenc Puskas signa un mémorable quadruplé.
ATS