«Nous aurions dû marquer au moins deux buts en première mi-temps. A ce niveau, on ne peut pas laisser filer de telles opportunités...» Les occasions de Timothé Cognat et de Dereck Kutesa peupleront un moment les nuits de René Weiler.
«A la reprise, nous savions que les Rangers allaient revenir avec la ferme intention de nous bousculer, poursuit René Weiler. Il y a une part de malchance de prendre ce but juste après la pause...» Le technicien zurichois se montre toutefois très fier de son équipe. «Servette n’est pas les Young Boys ou le FC Bâle. Il faut apprendre à jouer tous les trois jours, lâche-t-il. Je pense que nous avons su montrer un visage séduisant lors de ces deux confrontations contre Genk et les Rangers.»
Dereck Kutesa endosse bien sûr le costume de l’homme du match. Auteur de l’ouverture du score, le droitier qui tient le flanc gauche aurait pu «le» tuer s’il avait pu inscrire le 2-0 à la demi-heure. «Si je relève la tête, je peux voir Jérémy Guillemenot. Mais je n’ai pas eu vraiment le temps pour le faire avec le défenseur qui me collait, regrette-t-il. Je n'ai pu faire que le choix de la frappe. J’ai essayé de la placer entre les jambes du gardien...»
Comme son entraîneur, le joueur insistait à la fois sur l’intensité du jeu des Rangers et la fierté d’avoir pu les regarder les yeux dans les yeux. « Nous avons été loin d’être ridicules contre une équipe qui possède un budget bien supérieur au nôtre", conclut-il.