Mondial 2018Cette fois, face à la Suède, la Suisse devra passer le cap des 1/8 de finale!
ATS
27.6.2018
C'est la Suède de l'après Zlatan qui se dressera ce mardi 3 juillet à Saint-Pétersbourg sur la route de Petkovic et Cie. L'occasion est trop belle de rompre enfin le maléfice qui veut que la vie n'existe pas pour l'équipe de Suisse au-delà des huitièmes de finale.
C'est la Suède de l'après Zlatan qui se dressera ce mardi 3 juillet à Saint-Pétersbourg sur la route de Petkovic et Cie. L'occasion est trop belle de rompre enfin le maléfice qui veut que la vie n'existe pas pour l'équipe de Suisse au-delà des huitièmes de finale.
Eliminée à ce stade de la compétition par l'Espagne en 1994, l'Ukraine en 2006 et l'Argentine en 2014, elle affrontera dans l'ancienne capitale impériale une équipe qui n'occupe "que" le 24e rang du classement FIFA. Mais "bourreau" de l'Italie en barrage et qualifiée devant l'Allemagne en phase de poules à la faveur de ses succès 1-0 sur la Corée du Sud et 3-0 devant le Mexique, la Suède rêve peut-être de revivre la glorieuse campagne de 1994 aux Etats-Unis où elle s'était hissée dans le dernier carré avec une équipe emmenée par les Thomas Ravelli, Henrik Larsson et autres Tomas Brolin.
Deux ans après la retraite internationale de Zlatan Ibrahimovic, sans doute le meilleur joueur de son histoire, la Suède présente en Russie une équipe parfaitement équilibrée malgré l'absence de véritables joueurs de renom. Elle a le bonheur de posséder un gardien remarquable en la personne de Robin Olsen, qui évolue au FC Copenhague.
Il commande une défense athlétique, bien sûr, qui aura eu l'immense mérite de tenir le 0-0 en novembre dernier à Milan lors du barrage retour face à la Squada Azzurra. Dans une ligne médiane qui sera privée contre la Suisse de l'homme aux 103 sélections Sebastian Larsson en raison de deux cartons jaunes, le dépositaire du jeu est Albin Ekdal (SV Hambourg).
Enfin, le duo d'attaque est composé en Russie d'un homme qui évolue aux Emirats Arabes Unis - Marcus Berg - et d'un autre qui n'a pas marqué cette saison le moindre but en Ligue 1 avec Toulouse - Ola Toivonen.
Egalement coéquipier de François Moubandjé à Toulouse, Jimmy Durmaz a peut-être été de manière involontaire le joueur qui a permis à la Suède de marcher sur l'eau lundi à Ekaterinbourg devant le Mexique. Coupable d'avoir provoqué le coup franc qui a permis à l'Allemagne de s'imposer samedi dernier, le demi droit a été la cible de commentaires racistes en raison de ses origines araméennes. L'équipe et sa Fédération ont fait bloc autour de lui pour, peut-être, s'offrir ce supplément d'âme qui fait toute la différence.
La dernière rencontre entre la Suède et la Suisse fut un match amical le 27 mars 2002 à Malmö, où la formation de Köbi Kuhn avait obtenu le nul (1-1) grâce à une réussite de Ricardo Cabanas. Alors âgé de 20 ans, Zlatan Ibrahimovic avait été introduit à la 69e minute dans les rangs suédois.
Les deux équipes n'ont jamais été opposées en Coupe du monde, mais c'est devant la Suède que la sélection helvétique a obtenu l'une des plus belles victoires de son histoire: le 2-1 du barrage de Berlin-Ouest du 12 novembre 1961 qui a envoyé la Suisse à la Coupe du monde en Chili grâce aux réussites de Heinz Schneiter et de Kiki Antenen.