Titularisé sur le flanc droit de la défense de l'équipe de France, Jules Koundé a débuté le huitième de finale de la Coupe du monde face à la Pologne avec des chaînes en or autour du cou, alors même que cela est interdit par le règlement de la FIFA.
C'est une curiosité qui n'a pas échappé aux téléspectateurs, fait le bonheur des twittos (voir ci-dessous), mais surtout mis plus de 40 minutes avant d'attirer l'attention du trio arbitral : Jules Koundé a débuté dimanche le huitième de finale qui opposait la France à la Pologne non pas pied au plancher, mais chaînes au cou ! Et ce, alors même que le règlement de la FIFA interdit le port de tout bijou, cela pouvant être dangereux.
Rattrapé par la patrouille à la 42e minute, au moment d'effectuer une touche, le défenseur du FC Barcelone a donc dû retirer ses colliers, sans toutefois écoper d'un quelconque avertissement. Étonnant...
Si l'épisode a beaucoup amusé la toile, il est en revanche resté en travers de la gorge de Didier Deschamps. Interrogé sur le sujet en conférence de presse d'après-match, le sélectionneur des Bleus n'a pas caché son agacement.
«On sait qu'il n'a pas le droit. Je ne sais pas ce qu'il a à son collier, je sais que Jules (Koundé), c'est un peu une superstition, il l'a à l'entraînement. Je n'en connais pas la signification. Je lui ai dit d'ailleurs "t'as de la chance que je ne sois pas en face de toi, sinon..."», a lâché le technicien de 54 ans.
«L'arbitre nous avait avertis que dès qu'il y aurait un arrêt de jeu... les joueurs n'ont pas le droit de porter bracelet ou collier. Ils ne vont pas non plus jouer avec une montre ou des lunettes de soleil. Ce n'est pas autorisé. Donc Jules Koundé n'avait pas à... je pensais qu'il l'enlevait, mais ce n'était pas le cas. C'est de notre faute», a admis le sélectionneur français.