A la veille d'affronter l'équipe de Suisse en huitième de finale de la Coupe du monde, le sélectionneur et le capitaine suédois ont affirmé être prêts à en découdre avec la Nati.
"Nous sommes prêts. Nous avons une idée précise du jeu de la Suisse. Une idée précise aussi de ce que nous devrons faire." A J-1, Janne Andersson respire la confiance. Celle peut-être d'un sélectionneur qui revient de nulle part.
Après avoir devancé les Pays-Bas dans le tour préliminaire, barré la route à l'Italie dans le barrage et éliminé l'Allemagne au premier tour, il est vrai que Janne Andersson et ses joueurs ne doutent peut-être plus de rien. Avec certains résultats qu'il juge "fascinants", l'entraîneur de la Suède a désormais le droit de rêver. De, pourquoi pas, hisser les siens en demi-finales comme en 1994 aux Etats-Unis ou, mais oui, jusqu'en finale comme lors de la Coupe du monde 1958 qui avait été organisée sur leurs terres. "Rejouer une finale contre le Brésil comme il y a soixante ans à Stockholm ne me dérangerait pas", glisse-t-il avec l'oeil gourmand.
«La Suisse sera la favorite de ce 1/8e»
Mais il convient tout d'abord de franchir ce cap des huitièmes de finale devant la Suisse. "Une équipe qui gagne depuis deux ans neuf matches sur dix pour occuper la sixième place du classement FIFA, lâche-t-il. Cette équipe inspire un grand respect. Nous savons toutefois ce qui nous attend. Nous avons parfaitement analysé leur jeu grâce au travail considérable que nous réalisons pour observer nos adversaires. Et jusqu'à présent ce travail a payé. A chaque plan de jeu proposé par rapport à l'adversaire, mes joueurs ont pour l'instant toujours répondu à mes attentes."
A ses côtés, le capitaine Andreas Granqvist affirme toutefois que la "Suisse sera la favorite de ce huitième de finale.""Je ne pense pas qu'elle sera affaiblie par les absences de Lichtsteiner et de Schär, poursuit le défenseur central de Krasnodar. A nous d'avoir le courage d'attaquer dans cette rencontre pour passer." Ce match ne sera pas un match comme les autres pour Granqvist. C'est, en effet, mardi que sa femme doit accoucher. "Il n'y aucune raison de stresser, affirme-t-il. Je sais ma femme suffisamment forte pour faire face à cette situation."