«Ils sont no 1 au classement FIFA. Ils assument pleinement ce rôle.» Présent aux côtés de Murat Yakin dans les tribunes du Lusail Stadium jeudi soir, Vincent Cavin a admiré le récital des Brésiliens.
«Nous avons eu la confirmation de ce que tout le monde prévoyait», ajoute l'adjoint du sélectionneur. Le Vaudois sait désormais ce qui attend l'équipe de Suisse lundi soir.
«Un match qui nous obligera à bien défendre face à une équipe qui alignait tout de même jeudi cinq attaquants au coup d'envoi, explique-t-il. Fort heureusement, nous avons l'expérience d'un tel match, notamment celui joué et gagné à Saragosse en septembre dernier contre l'Espagne. Nous sommes capables de mettre en difficulté le Brésil sur la récupération. Les Brésiliens aiment, par ailleurs, défendre en avançant. Ils sont moins à l'aise avec des ballons dans le dos de leurs défenseurs. Mais pour être honnête, il sera difficile d'obtenir un résultat si le Brésil évolue dans le même registre que jeudi.»
Vincent Cavin admet que le résultat de Cameroun – Serbie, qui débutera six heures avant Suisse – Brésil, aura une influence sur l'approche de la rencontre. «Sans doute pas sur le choix des hommes», précise-t-il.
Mais le résultat donnera à la Suisse la feuille de route à suivre, Vincent Cavin ne veut pas évoquer une impasse sur le match de lundi pour préserver les forces et les hommes dans l'optique de la rencontre contre la Serbie. «Nous sommes dans une Coupe du monde, sourit-il. Et qui peut affirmer que le match contre la Serbie sera le plus important des trois?» Il est vrai que la Suisse a la possibilité de se qualifier dès lundi en cas de succès contre le Brésil et un nul entre la Serbie et le Cameroun...