À quelques jours du lancement de la Coupe du monde 2022, l’équipe de blue s’est replongée dans le passé afin de vous faire part de ses meilleurs souvenirs en lien avec la compétition. Du Mondial 1978 en Argentine à celui de 2018 en passant par l’épopée helvétique de 1994, revivez les grands moments de l’histoire du ballon rond. Aujourd’hui, Nicolas Larchevêque évoque ses souvenirs.
Journaliste blue News
Nicolas Larchevêque
La Coupe du monde 2006 en Allemagne reste pour moi un souvenir mémorable. De un, parce que, du haut de mes 9 ans et demi à cette époque, c’est le premier Mondial qui m’a marqué. Et de deux, c’est la première fois aussi que je voyais, devant ma télévision, l’équipe de Suisse dans cette compétition planétaire. Une Nati qui, malgré sa cruelle élimination en 8es de finale contre l’Ukraine aux tirs au but (0-0 ap, 3-0 tab), m’aura fait vibrer. Surtout en phase de groupes, et plus particulièrement face au Togo, son deuxième adversaire.
Pour mémoire, la troupe de Köbi Kuhn abordait cette rencontre avec un nul dans les valises, obtenu contre l’équipe de France (0-0) lors de son entrée en lice. Dans un Iduna Park coloré de rouge par environ 50’000 fans helvétiques, Alex Frei et Tranquillo Barnetta m’ont ainsi fait bondir de mon canapé pour m’offrir ma première victoire suisse (2-0) en Coupe du monde. Avec en prime, la première place du groupe.
Pris dans l’euphorie du moment, je suis alors sorti - un drapeau autour du cou et très certainement une corne de brume à la main - dans la rue avec une petite dizaine d’amis d’école. Ni une, ni deux, nous avons pris bruyamment le contrôle de la route à l’entrée de notre quartier. Plus les minutes passaient, plus notre «horde» de supporters en herbe grandissait. Chaque véhicule tentant de passer se faisait ainsi «prendre en otage» par une trentaine de gamins qui, comme moi, découvraient ce que procurait un succès suisse dans une grande compétition...