Pierluigi Tami Pierluigi Tami : "Nous ne pouvons pas faire la fine bouche"

ATS

4.6.2021

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Directeur des équipes nationales, Pierluigi Tami l'affirme sans détour: tous les feux sont au vert pour l'équipe de Suisse avant son envol lundi pour Bakou, où elle lancera son Euro le samedi 12 juin contre le Pays de Galles.

Pierluigi Tami
Pierluigi Tami
Keystone

"Le camp d'entraînement de Bad Ragaz fut une réussite. Nous avons pu nous appuyer sur des infrastructures remarquables. Nous avons gagné nos deux matches amicaux contre les Etats-Unis (ndlr: 2-1) et le Liechtenstein (7-0), souligne le Tessinois. Nous ne pouvons pas faire la fine bouche."

Les raisons d'un choix

Pierluigi Tami a, par ailleurs, défendu le choix d'affronter jeudi soir une équipe aussi faible que le Liechtenstein. Face à une formation composée en majeure partie d'amateurs, les joueurs de Vladimir Petkovic n'ont jamais été poussés dans leurs retranchements.



"C'était un peu le but, dit-il. Nous ne voulions pas jouer un dernier match avant l'Euro qui aurait pu nous coûter de l'énergie. Celui contre les Etats-Unis fut bien plus révélateur. Les Américains ont pressé très haut sur le terrain et se sont pleinement engagés physiquement. L'essentiel du travail s'est fait à l'entraînement à Bad Ragaz. Et sur le plan du jeu, la Ligue des Nations l'automne dernier nous avait permis de développer nos principes."

Le contre-exemple des M21

Enfin, Pierluigi Tami a tenu à dédramatiser l'enjeu du match contre le Pays de Galles. "Il est faux d'affirmer que la première rencontre dans une phase finale est cruciale. Regardez ce qui s'est passé avec les M21 en mars dernier. Ils ont battu l'Angleterre, qui était considérée comme l'équipe la plus forte du groupe, mais ils ne se sont pas qualifiés pour les quarts de finale. Ce match contre le Pays de Galles aura strictement le même enjeu que ceux contre l'Italie et la Turquie."

Il n'empêche que Vladimir Petkovic et Pierluigi Tami sont, pour l'instant, uniquement concentrés sur le jeu de la formation emmenée par Gareth Bale. "On dit que le Pays de Galles est l'équipe la plus faible du groupe. Mais mercredi à Nice, j'ai vu pendant 25 minutes, c'est-à-dire le temps où elle a joué à onze contre onze, une formation capable de rivaliser pleinement avec la France. Nous savons parfaitement à quoi nous attendre." Un match indécis, presque "à la vie à la mort", et dont le perdant, n'en déplaise à Pierluigi Tami, se retrouvera dans une position guère enviable.