Mondial 2018Premier gros match, premier héros et première boulette !
Bugnon Michaël
16.6.2018
La Coupe du Monde 2018 est véritablement lancée. Après un match d'ouverture que l'on qualifiera de "sympathique", la deuxième journée de ce Mondial nous a déjà offert de sacrés émotions.
Si l'Uruguay et l'Iran se sont imposés au bout du suspense, on retiendra surtout de ce 15 juin 2018 son Portugal - Espagne de très haut niveau. Après trois premiers matches qui laissaient finalement un peu sur leur faim les amoureux du ballon rond, ce choc tombait en fait comme un fruit mûr pour lancer complètement cet opus 2018.
Premier "big game"
Sur le papier, ce Portugal - Espagne était alléchant. Premièrement car il s'agit-là de deux équipes de classe mondiale, et deuxièmement car la rivalité des deux équipes ibériques n'est plus à faire.
1-0 pour le Portugal à l'Euro 2004, le même score pour l'Espagne à la Coupe du monde 2010 et un match nul et vierge à l'Euro 2012: ce duel ne rappelait pourtant pas d'énormes festivals de buts. Cette fois-ci, les grands joueurs et les buteurs ont tiré leur épingle du jeu, et ce, pour le plus grand bonheur de tous les amoureux du football.
Premier héros
Après avoir atteint les sommets européens, Cristiano Ronaldo va-t-il porter le Portugal sur le toit du monde ? Pour l'instant, impossible de répondre à cette question. Mais ce qui est sûr, c'est que la star portugaise est plutôt bien rentrée dans sa Coupe du monde.
Les mauvaises langues rappeleront que les deux premières réussites de CR7 contre l'Espagne sont intervenus sur penalty et suite à une bourde de David De Gea.
Toujours est-il que le Madrilène avait "déjà fait le job". Et en plus, il a sorti de son chapeau un coup-franc dont il a le secret afin d'arracher le match nul. Le premier héros de cette Coupe du monde.
Première boulette
David De Gea lui, n'est pas autant bien rentré dans sa Coupe du monde. Grandement coupable sur le 2-1 de Ronaldo, le portier de Manchester United peut remercier Diego Costa (auteur d'un doublé) et Nacho (auteur d'une volée incroyable), qui ont permis aux Espagnols d'oublier quelque peu la boulette du dernier rempart ibère.