Sébastien Buemi et Toyota remettent leur titre en jeu dès dimanche. Les 4 Heures de Silverstone marqueront le coup d'envoi de la saison 2019/20 du championnat du monde d'endurance (WEC).
Toyota a écrasé la concurrence la saison dernière, remportant toutes les courses sauf celle de Silverstone, où les deux bolides nippons avaient disqualifiés en raison d'un fond plat non conforme. Les Japonais abordent donc ce nouvel exercice dans le rôle du favori, mais leur supériorité pourrait être remise en question.
Afin de pimenter les courses et de créer un peu plus d'incertitude, le règlement a été modifié, dans le but de ralentir les Toyota et de donner davantage de chances à ses rivaux en LMP1. Restera à voir si cela suffira.
«C'est toujours un bon sentiment d'entamer la saison comme champion du monde, après un exercice faste. Maintenant, il faut se concentrer sur cette première course. Les autres LMP1 devraient être plus proches de nous avec les modifications de règlement. On s'attend donc à une grosse bagarre», a expliqué Buemi sur le site de son écurie.
Après le départ de Fernando Alonso, le pilote vaudois a hérité d'un nouveau coéquipier sur la no 8 aussi aux mains du Japonais Kazuki Nakajima. Le Néo-Zélandais Brendan Hartley complètera ainsi l'équipage. La no 7 sera toujours pilotée par Kamui Kobayashi (JPN), Mike Conway (GBR) et Jose Maria Lopez (ARG).
L'écurie suisse Rebellion et le team Ginetta complèteront avec deux voitures chacune le maigre plateau en LMP1. Le règlement changera drastiquement dans un an, avec l'apparition des hypercars. Cela devrait inciter davantage de constructeurs à participer au championnat.