Lewis Hamilton, septuple champion du monde de Formule 1, vit de son propre aveu l'une des saisons les plus «dures» de sa carrière. Il a toutefois jugé mercredi que terminer l'année sans victoire ne serait «pas la fin du monde».
«Il reste six courses, donc six opportunités de victoire», a déclaré le Britannique, qui a toujours remporté au moins un Grand Prix lors de chaque saison depuis ses débuts en F1 en 2007.
«Mais si nous n'y arrivons pas, ce n'est pas la fin du monde. On reviendra au top», a poursuivi le pilote Mercedes à Kuala Lumpur, en Malaisie, à l'occasion de la reconduction du partenariat entre le constructeur allemand et la compagnie pétrolière Petronas.
Recordman du nombre de victoires en GP (103), Lewis Hamilton a par ailleurs refusé de qualifier la saison en cours de «période de disette». «Cette année a été enrichissante pour tout le monde», a estimé le pilote de 37 ans.
Un objectif principal
Quatre fois titré de 2017 à 2020 et deuxième l'an passé derrière le Néerlandais Max Verstappen, Lewis Hamilton n'occupe pourtant que la sixième place au championnat du monde, avec 168 points, derrière son coéquipier et compatriote George Russell (203), quatrième.
La première place, occupée par Verstappen (335 points), est d'ores et déjà inaccessible pour le Britannique, qui a reconnu que la saison 2022 était «l'une des plus dures» de sa carrière.
A ce jour, le co-recordman du nombre de titres en F1 a souligné que l'objectif principal de son écurie était la deuxième place au classement des constructeurs, derrière Red Bull. Avant le GP de Singapour dimanche, Mercedes occupe le 3e rang, juste derrière Ferrari (371 points contre 406 pour la Scuderia).