GP d'Australie La F1 reprend avec "le dispositif le plus laid de l'histoire" !

La grande nouveauté des voitures de formule 1 cette année est l'apparition du halo de protection du cockpit. Mais celui-ci est loin de générer l'enthousiasme des pilotes, ainsi que des observateurs.

Lewis Hamilton n'a pas été le dernier à faire part de sa déception quant au halo. "C'est le dispositif le plus laid de l'histoire de la F1", avait-il déclaré lors de la présentation de cet élément qui doit renforcer la sécurité. Son patron Toto Wolff estime aussi le halo "horrible" et espère qu'une solution un peu plus plaisante esthétiquement pourra être trouvée à l'avenir.

Max Verstappen, l'étoile montante de la discipline, se montre tout aussi catégorique. "C'est moche, je n'aime pas et je pense que cela n'a pas sa place en F1. Evidemment, je comprends totalement l'aspect sécurité, mais il y aura toujours des risques", a dit le Néerlandais de l'équipe Red Bull dans le magazine AutoHebdo. "On se retrouve avec une tong! Si vous enleviez le halo, les voitures 2018 seraient très belles", a-t-il poursuivi.

Sebastian Vettel (Ferrari) se montre plus nuancé. "Il faut un peu de temps pour s'y habituer, mais la vision n'est pas trop perturbée. Le halo est là pour nous protéger si quelque chose tourne mal. Du point de vue esthétique, je peux comprendre les réticences, mais les temps changent et il faut avancer avec son époque", selon le quadruple champion du monde allemand.

Son compatriote Nico Hülkenberg (Renault) dit ne jamais avoir été un grand fan du halo. "Il servira à nous protéger d'accidents bizarres qui n'arrivent qu'une fois sur un million..."

Fernando Alonso (McLaren-Renault) se range par contre dans la catégorie de ceux qui sont favorables au halo. "Je me fiche un peu de l'aspect esthétique. Ce qui compte avant tout, c'est la sécurité. Si cette protection peut nous éviter de revivre les accidents mortels que nous avons hélas connus ces dix ou quinze dernières années, il faut l'accepter, point."