GP St-Marin Le paddock est choqué: "Il a une noisette dans le cerveau !"

Bugnon Michaël

10.9.2018

L'Italien Romano Fenati a choqué le monde de la moto ce week-end lors du GP de St-Marin en appuyant sur le frein de l'un de ses adversaires. Les réactions sont virulentes.

Le Britannique Cal Crutchlow (à gauche) espère que ce geste sera lourdement pénalisé par l'équipe de Fenati.
Le Britannique Cal Crutchlow (à gauche) espère que ce geste sera lourdement pénalisé par l'équipe de Fenati.
Keystone - Twitter MotoGP

Ce week-end, une fois n'est pas coutume, c'est la course Moto2 qui a beaucoup fait parler d'elle du côté de Misano. D'abord parce que le spectacle était au rendez-vous mais surtout pour le geste inconscient de Romano Fenati.

Rappelons les faits: dans une ligne droite, l'Italien a appuyé sur le frein de son adversaire Stefano Manzi. La scène ci-dessous:

Résultat, un drapeau noir logique et un pilote qui s'attire logiquement les foudres du paddock.

«J'irais lui casser la gueule»

En effet, de nombreux pilotes ont réagi à ce geste dangereux et irresponsable mais également à la sanction (deux courses de suspension) qu'a écopée Fenati. En voici quelques exemples:

Stefano Manzi, le principal "intéressé": "Déjà, on a beaucoup de mal à pardonner un coup quand on ne tombe pas, mais un geste où tu essayes, disons, de tuer une autre personne – parce que quand tu appuies sur le levier de frein à 200 km/h, ça veut dire que tu veux tuer quelqu'un – je ne crois pas que ce soit un geste pardonnable."

Aleix Espargaro: "Il a une noisette dans le cerveau, il est incroyable ! […] Ma tête n’arrive même pas à imaginer comment un humain peut faire ça. Pour moi, il ne faut plus le laisser courir du tout cette saison, au minimum."

Cal Crutchlow: "C'est un idiot, un idiot complet. […] Il a reçu une pénalité de deux courses ? Mais espérons qu'il se fasse dégager par son équipe. Si son équipe le garde, ils sont absolument stupides."

Johan Zarco: "Il faudrait lui retirer sa licence, simplement. Comme ça, ça lui apprendra à jouer au con. Si j'étais Manzi, j'irais lui casser la gueule. Je ne sais pas s'il va le faire, mais je le prends dans un coin, et je le fracasse."

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