Deux semaines après sa décevante sixième place à Monaco, le triple champion du monde en titre de Formule 1 Max Verstappen (Red Bull) veut retrouver le chemin de la victoire. Dès ce week-end à Montréal, à l'occasion du Grand Prix du Canada.
Battu deux fois lors des trois dernières courses, par le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) dans les rues du Rocher et par le Britannique Lando Norris (McLaren) à Miami, le Néerlandais a moins de marge que la saison dernière. Toutefois, le circuit Gilles-Villeneuve, qu'il apprécie beaucoup, devrait mieux convenir à sa monoplace. Double tenant du titre au Québec, Verstappen semble en mesure de réaliser la passe de trois.
Au bord du fleuve Saint-Laurent, son coéquipier chez Red Bull Sergio Pérez sera également très attendu alors que l'écurie autrichienne vient d'annoncer sa prolongation jusqu'en 2026. «Une très bonne nouvelle» selon Verstappen, qui s'est dit «heureux de poursuivre ce fructueux partenariat qui dure depuis plusieurs années.»
Des concurrents mieux armés
Comme toujours cette saison, Red Bull devra repousser des concurrents de mieux en mieux armés, à l'image de Ferrari, qui a décroché à Monaco la pole position et la victoire grâce à Leclerc, enfin prophète en son pays.
McLaren arrive également très en confiance au Québec après la deuxième place de l'Australien Oscar Piastri à Monaco, qui avait été précédée par une deuxième place de Norris à Imola et surtout une victoire du Britannique à Miami. «Notre voiture a été performante sur différents types de circuits jusque-là, mais on sait que tout peut être remis en question ce week-end au Canada, où nos adversaires seront costauds», a estimé Norris.
Alpine veut touner la page
L'écurie Alpine sera aussi scrutée de près à Montréal après l'accrochage entre ses deux monoplaces survenu à Monaco et surtout les déclarations du directeur de l'équipe française Bruno Famin, qui avait déclaré à chaud sur Canal+ qu'il allait falloir «trancher dans le vif». Esteban Ocon, à l'origine de l'incident après avoir tenté un dépassement kamikaze sur son coéquipier Pierre Gasly, sera bien dans le baquet de sa monoplace au Canada alors qu'une suspension avait été évoquée par certains médias, information qualifiée de «rumeur» par Alpine auprès de l'AFP.
Mais l'écurie au A fléché a annoncé cette semaine le départ d'Ocon à l'issue de cette saison après cinq ans de collaboration. Si cette séparation semblait inéluctable, l'incident en Principauté l'a précipitée.
L'écurie voudra donc tourner la page au Québec et tenter de confirmer son timide redressement après un début de saison catastrophique. Avec seulement deux petits points au compteur, Alpine pointe au 9e rang sur 10 au classement des constructeurs, bien loin de ses ambitions.