"Bien sûr que cette histoire interfère dans ma vie. (...) Imaginez ce que cela peut représenter que quelqu'un dise que vous êtes un violeur", confie Cristiano Ronaldo au sujet de l'accusation de viol.
Il s'exprime dans un entretien à paraître mardi dans France Football au sujet d'une plainte qui le vise aux Etats-Unis.
"J'ai une compagne, quatre enfants, une mère qui vieillit, des soeurs, un frère, une famille dont je suis très proche. Sans parler de ma réputation, qui est celle de quelqu'un d'exemplaire", développe CR7.
"Imaginez ce que cela peut représenter que quelqu'un dise que vous êtes un violeur, ou que vous avez ceci ou cela", poursuit la star de la Juventus. "Je sais qui je suis et ce que j'ai fait. La vérité éclatera au grand jour. Et les gens qui me critiquent ou qui exposent ma vie aujourd'hui, qui font d'elle un cirque, ces gens-là verront", conclut-il sur le sujet.
Début octobre, la police de Las Vegas a ouvert une enquête sur les accusations portées par Kathryn Mayorga, 34 ans aujourd'hui, qui affirme dans une plainte au civil que le footballeur l'a violée le 13 juin 2009.
Ronaldo avait assuré le 10 octobre avoir eu une relation "complètement consentie", selon un communiqué de l'un de ses avocats.
Plus considéré au Real
"Je sentais à l'intérieur du club, surtout de la part du président (Florentino Pérez), qu'on ne me considérait plus comme au début": Cristiano Ronaldo revient sur les raisons de son départ du Real Madrid pour la Juventus dans le même entretien.
"Les quatre ou cinq premières années, j'avais la sensation d'être Cristiano Ronaldo. Moins après", poursuit-il, parlant de lui à la troisième personne.
Le Portugais assure que sa "décision de partir n'a pas été prise en fonction" du départ de l'entraîneur Zinédine Zidane, même si "c'est l'un de ces petits détails qui me confortaient dans ce que je pensais de la situation au club". "À défaut de me faire partir, cela ne m'a pas retenu."
"Si j'avais fait de mon transfert une affaire d'argent, je serais allé en Chine, où j'aurais gagné cinq fois plus qu'ici ou qu'au Real. Je ne suis pas venu à la Juve pour le fric", assure le Portugais.
Enfin, au sujet du Ballon d'Or, qui sera décerné le 3 décembre, il pense "le mériter cette année": "Oui, je rêve de gagner le Ballon d'Or pour la sixième fois et de dépasser, dans le cas présent, Lionel Messi".