La Coupe du monde 2026 débute ce jeudi à Copenhague pour l’équipe de Suisse ! Au Parken Stadion, la sélection de Murat Yakin ouvre la longue route qui doit la mener, pourquoi pas, jusqu’à la finale du 19 juillet 2026 à New York.
Après le quart de finale de l’Euro et cette élimination presque «injuste» aux tirs au but face à l’Angleterre, tous les rêves sont permis pour l’équipe de Suisse. Même si Yann Sommer, Fabian Schär et Xherdan Shaqiri – 305 sélections à eux trois – ne sont plus du voyage, Murat Yakin et son capitaine Granit Xhaka sont convaincus que le ciel est désormais leur seule limite. Que cette équipe de Suisse, parfois si convaincante l’été dernier en Allemagne, peut trouver son Eldorado dans deux ans aux Amériques.
A Copenhague face à une équipe qu’elle a affrontée le 23 mars dernier dans un match amical fermé (0-0) et qui a sans doute convaincu Murat Yakin que Noah Okafor n’était plus l’attaquant qui avait offert un bien beau récital à Rome en novembre 2021, la Suisse doit marquer d’entrée de jeu les esprits.
Le sélectionneur mesure pleinement l’importance de cette Ligue des Nations. Les résultats de la phase de poules auront une incidence sur la désignation des têtes de série pour le tour préliminaire de la Coupe du monde 2026. Pour l’instant, la Suisse est dans le bon wagon. Il convient donc de devancer le Danemark et la Serbie pour asseoir son statut.
Une défaite serait inopportune
Ce deuxième Danemark – Suisse de l’année commande ainsi une exigence de résultats pour Murat Yakin. A trois jours de la venue de l’Espagne à Genève, une défaite au Parken Stadion serait vraiment inopportune. Murat Yakin n’oublie pas que l’entame de la dernière campagne de la Ligue des Nations avec des revers en République tchèque, au Portugal et contre l’Espagne l’avait réellement ébranlé.
Face à des Danois qui misent toujours sur le néo-Marseillais Pierre-Emile Höjbjerg et sur le Mancunien Christian Eriksen pour développer un jeu qui n’est sans doute pas le plus chatoyant du continent mais qui qui peut tourmenter n'importe quel adversaire, Murat Yakin devra répondre à plusieurs interrogations.
Où faire jouer Denis Zakaria qui rayonne en ce début de saison à l’AS Monaco ? Maintenir sa confiance à Ruben Vargas, le merveilleux buteur du 2-0 en huitièmes de finale contre l’Italie, malgré une reprise bien laborieuse à Augsbourg ? Aligner toujours Michael Aebischer comme piston gauche alors qu’il n’a été titularisé qu’une seule fois en trois matches à Bologne ?
Un rassemblement pas comme les autres
La situation de Vargas et d’Aebischer souligne combien le rassemblement de septembre n’est pas un rassemblement comme les autres pour les internationaux en raison de la disparité des temps de jeu. «Les joueurs de Super League sont davantage dans le rythme», glisse le sélectionneur.
Comme pour préparer le terrain pour Renato Steffen, Uran Bislimi, Filip Ugrinic et Joël Monteiro. Les duos de Lugano et des Young Boys auront certainement un rôle à jouer tant jeudi que dimanche. Homme de coups, Murat Yakin risque de nous réserver une nouvelle surprise à Copenhague. Celui qui devinera son onze de départ n’est pas encore né.