Ligue des Champions
Liverpool et sa défense feront-t-ils tomber le PSG ?

ATS

27.11.2018

Moins brillant mais intraitable: à l'heure de se rendre à Paris mercredi lors de la 5e journée de Ligue des champions, Liverpool marque moins, mais compense grâce à sa solidité défensive. 

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Défenseur le plus cher du monde, Virgil van Dijk est le pilier de la défense des "Reds".
Défenseur le plus cher du monde, Virgil van Dijk est le pilier de la défense des "Reds".
Keystone

Si Liverpool est moins efficace offensivement cette saison, les "Reds" sont par contre davantage impressionants défensivement grâce notamment au "commandant" Virgil van Dijk, à son jeune "adjoint" en charnière Joe Gomez et au gardien Alisson Becker.

Si, la saison passée, l'incroyable "Fab Three" formé de "Mo" Salah, Roberto Firmino et Sadio Mané avait tracté les "Reds" jusqu'en finale de la C1, c'est désormais la défense qui propulse la machine rouge. L'arrière-garde de Liverpool est actuellement la meilleure d'Angleterre, ex aequo avec Manchester City, avec seulement cinq buts encaissés en treize journées de Premier League.

"Vigile" Van Dijk

Le défenseur le plus cher du monde (acheté 84 millions d'euros), Virgil Van Dijk, excellent la saison passée après son arrivée depuis Southampton en janvier, a encore pris une autre dimension. Le gaillard continue de rassurer, de par sa présence physique et son leadership. C'est d'ailleurs lui qui prend désormais le brassard quand les capitaines historiques du club, James Milner et Jordan Henderson, sont blessés.

Preuve qu'il s'est installé comme un patron, la décision ne vient pas de Jürgen Klopp, mais d'un vote au sein de l'effectif. Pour les médias britanniques, celui qui est déjà capitaine des Pays-Bas arrive à 27 ans au pic de sa carrière.

Sa forme actuelle influe même sur la façon de jouer de ses adversaires. Ce week-end, Watford a préféré éviter d'envoyer des centres sur corners, de peur de les voir renvoyer par la tour de contrôle néerlandaise. "Avec Gomez, ils forment l'un des meilleurs partenariats de la Premier League, peut-être le meilleur que l'on a jamais vu en Premier League", a récemment apprécié le légendaire défenseur d'Arsenal Martin Keown.

L'éclosion Gomez

A 21 ans, le jeune Anglais Joe Gomez explose dans la charnière. Longtemps aligné sur la droite de la défense des "Reds", il a d'abord souffert de la concurrence de la révélation de la saison passée, le latéral droit Trent Alexander-Arnold. Mais depuis qu'il s'est complètement recentré dans l'axe, le Londonien impressionne. Au point de pousser Dejan Lovren sur le banc d'Anfield et d'être titulaire avec l'Angleterre, comme lors de la victoire des "Trois Lions" contre la Croatie en Ligue des nations.

Là où Van Dijk pèche parfois par son gabarit, Gomez, formé comme arrière gauche, rattrape les coups par son impressionnante vitesse. Une célérité bien utile contre Kylian Mbappé et Neymar.

Assurance Becker

Le poste de gardien était sans doute le maillon faible la saison passée. Avec Simon Mignolet et Loris Karius dans les buts, les "Reds" enchaînaient les frayeurs et laissaient parfois passer des buts évitables. La réponse est arrivée de la Roma. Sélectionné parmi les trente candidats du Ballon d'or, le gardien brésilien Alisson Becker a enfin amené la stabilité et le calme que n'offraient pas le Belge ou l'Allemand.

Après des débuts parfois critiqués en Premier League, le portier de la Seleçao a retrouvé son niveau affiché avec la "Louve" la saison passée. "Ils ont Neymar (...), mais nous avons aussi une très bonne défense, ce sera donc un grand match pour tout le monde", a récemment commenté le barbu. "Je m'attends à connaître un grand match aussi. Je m'habitue à l'équipe, à mes collègues et à la culture. Je suis vraiment content de ma forme avec l'équipe."

Si Jürgen Klopp estime, lui, que le Brésilien peut encore s'améliorer, notamment sur sa relance, l'Allemand insiste sur la présence rassurante de sa recrue record. "La meilleure chose, c'est qu'on ne parle pas trop du gardien", insiste l'entraîneur. Comprendre: il ne fait pas beaucoup d'erreurs. Et c'est déjà beaucoup.

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