Match à rebours C'est la reprise! Le champagne est au frais...

Les années se suivent et ne se ressemblent pas forcément et heureusement pour l’intérêt du championnat suisse!

Au contraire de nombreux championnats européens qui connaissent d’ores et déjà le futur vainqueur à l’heure où je m’exécute, la Super League, habituée au diktat bâlois depuis 2010, se dirige vers une reprise printanière doublement excitante.

Au contraire de nombreux championnats européens qui connaissent d’ores et déjà le futur vainqueur à l’heure où je m’exécute, la Super League, habituée au diktat bâlois depuis 2010, se dirige vers une reprise printanière doublement excitante.

"Les jeunes hommes" et le cap de la trentaine

Tout d’abord, concernant la succession du tenant du titre, l’hégémonie des protégés du néo-entraîneur Raphaël Wicky est mise à douloureuse épreuve grâce aux “jeunes hommes” de la capitale.

Si les Young Boys devaient répéter une deuxième partie de championnat à la hauteur des dix-neufs premiers matchs, ils pourraient mettre fin à plus de trente ans d’attente et fêter, enfin, le sacre suprême qui lui tend les bras…

Nonobstant, l’ogre bâlois ne l’entend évidemment pas de cette oreille. Engagée encore en 1/8 de finale de la prestigieuse Ligue des Champions contre Manchester City, l’équipe phare de la cité rhénane saura-t-elle trouver les ressources nécessaires pour passer l’épaule dans un sprint final au suspens légitime à la vue des forces respectives des deux protagonistes.

Peut-être qu’un élément de réponse se trouve dans les différents mouvements lors du mercato d’hiver… J’aime à penser que la stabilité est souvent garante de succès!

Sion, c’est tout le mal que l’on te souhaite

La transition est toute trouvée pour s’attarder sur la fin de classement. Indubitablement, la stabilité est un vain mot au Valais. Le FC Sion est dernier de classe et forcément en grand danger de relégation.

Depuis la première finale de Coupe suisse perdue, la magie n’opère plus dans la vallée du Rhône. Si les mauvais choix se sont répétés ces derniers mois à la Porte d’Octodure, peut-être que le séjour dans les Cévennes permettra aux protégés de CC de retrouver le fighting spirit nécessaire à la mission maintien…

C’est tout le mal que l’on souhaite au FC Sion, trop rare fleuron du football romand dans l’élite.

Lausanne: l’appétit vient en mangeant

Enfin, si l’on qualifiait le Lausanne Sports de “Lolita” à la même période la saison passée, force est d’admettre, que le club a pris de la bouteille ces derniers temps. Tout d’abord Alain Joseph aura eu la sagesse de maintenir en place son entraîneur, Fabio Célestini, alors que la situation sportive était délicate, voire critique.

Puis, le président a trouvé à sa propre succession un repreneur, Ineos, crédible financièrement comme en témoignent les nouvelles arrivées à la Pontaise. Ce renouveau permet aujourd’hui au club lausannois de regarder non plus dans le rétroviseur mais de lorgner une place européenne… Ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant?!...

Le champagne est au frais...

En conclusion, gageons que les hostilités ne laisseront aucun répit aux équipes concernées par la relégation. La bataille va être rude et il faudra certainement attendre la dernière journée pour connaître l’unique relégué tout comme peut-être le futur élu à la plus haute marche.

Je souhaite vivement que le football romand ne soit pas touché par une fin dramatique. Il en a les moyens… En cas de maintien pour le FC Sion et d’accession à l’Europe pour Lausanne Sports, les deux clubs romands sabreront le champagne tout comme, assurément, le prochain champion.