Après l'engagement de Ricardo Dionisio, le FC Sion s'était attiré les foudres du Stade Nyonnais, estimant que le transfert du technicien portugais ne s'était pas fait dans les règles. De son côté, Christian Constantin réaffirme ce mercredi que "tout s'est fait de manière transparente et ouverte" et que "cette histoire est derrière".
Le 1e janvier dernier, le FC Sion annonçait, un peu à la surprise générale, la nomination de Ricardo Dionisio à la tête de sa première équipe. Le Portugais de 37 ans, qui était jusqu'ici au Stade Nyonnais, débarquait pour reprendre le flambeau laissé par Christian Zermatten, intérimaire depuis la démission Stéphane Henchoz.
Cependant, quelques jours après cette nouvelle, le Stade Nyonnais contestait ce départ à travers un communiqué. Le pensionnaire de Promotion League affirmait que son comité n'avait eu"aucun rendez-vous avec le FC Sion afin de négocier la sortie de M. Ricardo Dionisio. Aucun accord n'a été trouvé entre les deux clubs jusqu'à aujourd'hui (ndlr: le 3 janvier dernier)."
Malgré cela, le technicien lusitanien est bel et bien sur banc du FC Sion depuis la reprise du championnat. Et une question reste néanmoins en suspend: Où en est donc "l'Affaire Dionisio" entre les deux formations?
«De notre côté, il n'y a rien de plus à dire»
Contacté par Teleclub, le FC Sion, via une prise de position officielle de Christian Constantin, a fait une mise au point sur ce conflit qui l'opposait à l'équipe vaudoise. "Le FC Sion a annoncé l'engagement de Ricardo Dionisio Pereira le 1er janvier 2020 et n'a jamais changé de position ni de version. Tout s'est fait de manière transparente et ouverte."
"Depuis le début, le FC Sion est serein dans cette affaire qui n'en est dans les faits pas une. Beaucoup de bruit a été fait pour rien du tout. Ricardo travaille de manière très professionnelle depuis le premier jour et rien ne peut venir perturber cette sérénité. De notre côté, il n'y a rien de plus à dire", explique "CC".
Le club précise également que "le président du FC Sion a communiqué de manière très claire lors de la présentation à la presse de Ricardo Dionisio Pereira, indiquant que toutes les règles du droit du travail avaient été scrupuleusement respectées."
En effet, il n'existe aucun règlement au sein de la Swiss Football League qui régit les droits d'un entraîneur en fonction dans le pays. Seul des "Conditions générales du contrat de travail pour joueurs" existent et sont en vigueur à ce jour auprès de la plus haute instance du football helvétique.
Le CO comme base légale
L'actuel huitième de Super League s'est donc référé au Code des obligations et plus particulièrement à l'article 337d. Ce dernier dit: "Lorsque le travailleur n’entre pas en service ou abandonne son emploi abruptement sans justes motifs, l’employeur a droit à une indemnité égale au quart du salaire mensuel (...)."
Le président Constantin réaffirme donc: "Il s'agit d'une affaire entre Ricardo et son ancien employeur. Pour moi, cette histoire est derrière. Tout est clair depuis le début." Selon son nouvel employeur, Ricardo Dionisio "ne veut lui aussi penser qu'à l'avenir."
Puisque cette affaire semble réglée de leur côté, les Valaisans peuvent donc voir l'avenir sereinement avec leur nouveau coach.