"Bâle n'a pas volé sa victoire. Pour une simple raison: nous n'avons pas su la garder !" Christian Constantin conserve le sens de la - bonne - formule. Le président du FC Sion ne pouvait masquer son dépit.
"Nous ne devons nous en prendre qu'à nous-mêmes, poursuit Christian Constantin. Nous aurions au moins dû cueillir le point du nul qui aurait beaucoup mieux reflété la physionomie de la rencontre." Cette défaite sur le fil, due en partie à un arbitrage bien "lâche" - "ne pas donner un second carton jaune à Van Wolfswinkel pour sa faute sur Kasami est un pur scandale", glisse Christian Constantin -, ternit une fin d'automne qui avait vraiment, aux yeux présidentiels, un parfum de printemps. "Après huit matches, on avait six points. On était au fond du trou, se souvient Christian Constantin. On s'est repris pour occuper une place au classement plus conforme à nos ambitions."
Christian Constantin se félicite du travail de Murat Yakin, intronisé après la sixième journée. "Avec lui, il y a plus de consistance. On voit bien qu'il y a des choses qui avancent, explique-t-il. Il faudra peut-être renforcer l'équipe. Mais j'attends beaucoup de la préparation que Murat pourra mener en janvier et qu'il n'a pas pu conduire cet été."
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