Ligue des champions Un Haaland XXL envoie Dortmund en quarts !

ATS

9.3.2021

ATS

9.3.2021

Porté par un doublé d'Erling Haaland, le Borussia Dortmund s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, malgré le match nul 2-2 concédé mardi.

Lui, le suspense, il n'aime pas ça. Erling Braut Haaland, puisqu'il ne peut que s'agir que de lui, a un rapport avec le football qui va au-delà de la tension. Le résultat n'est pertinent que lorsqu'il peut témoigner de son implication dans celui-ci. Alors voilà, le Borussia Dortmund (avec Marwin Hitz au but) est qualifié pour les quarts de finale et cela porte en grande partie la signature de son Norvégien de 20 ans.

Déjà auteur d'un incroyable doublé (en plus d'un assist) lors de l'aller à Séville il y a trois semaines (victoire 3-2), Haaland a entériné la confrontation dès lors qu'il en a eu assez de voir les Andalous y croire. Il leur a laissé une grosse demi-heure, le temps de presser fort, de dominer et d'attendre simplement que la faille soit trouvée.



Bien sûr, il n'y en avait qu'un seul à en connaître l'accès. Haaland a patienté, histoire d'attendre le moment idoine, celui où il aurait une minime opportunité de régler la question. Une récupération haute du BvB, un débordement de Marco Reus et un centre en retrait de ce dernier (35e). Le cyborg a inscrit des buts plus compliqués, mais il a surtout marqué, obligeant Séville à un exploit. Trop compliqué. Et puis la perpétuelle menace Haaland n'incite pas à se dépasser plus que de raison.

La preuve, il a remis ça dès la 54e. Un but en trois temps: d'abord en déménageant tout sur son passage, à commencer par Fernando. La VAR l'a annulé, mais a trouvé un penalty sur lui quelques dizaines de secondes auparavant. Le Norvégien a manqué son premier essai, mais Bono, le portier sévillan, était devant sa ligne. Rebelote, qui n'a cette fois pas raté. Haaland a doublé la mise et s'est même permis au passage d'aller chambrer le gardien marocain.



Le robot (20 buts en 14 matchs de Ligue des champions!) a donc aussi des émotions. Pas sûr toutefois que la réduction du score sur penalty (68e), puis l'égalisation (96e) de Youssef En-Nesyri lui en aient décoché une.