Avec les absences de Xherdan Shaqiri et Haris Seferovic, le poids qui pèse sur les épaules des autres attaquants de l'équipe de Suisse a augmenté. Mais Breel Embolo ne se fait pas de tracas: Vladimir Petkovic a suffisamment d'hommes en forme sous la main pour trouver des solutions samedi contre la Géorgie, en ouverture des éliminatoires de l'Euro 2020.
Breel Embolo, nous avions quitté l'équipe de Suisse au sortir d'une magnifique victoire contre la Belgique. L'euphorie est-elle encore présente dans l'effectif?
«C'était un super exploit, mais nous connaissons le coach... Nous avons analysé cette victoire lundi et puis nous avons immédiatement tourné la page pour regarder vers l'avant. Il n'y a que cela qui compte. De nouvelles qualifications commencent et nous voulons montrer que ce succès n'était pas un petit exploit isolé. Nous voulons en être dignes, gagner et encore gagner, passer de bons moments sur le terrain.»
A quel type de match vous attendez-vous samedi à Tbilissi?
«Ce sera un adversaire très dur qui va se regrouper et nous laisser le contrôle du jeu. Ce sont des matches qui n'ont pas toujours été simples pour nous, face à des équipes évoluant très bas et nous laissant chercher des solutions. En fait, c'est parfois plus facile contre les grandes nations, car nous avons plus d'espaces.»
Il faudra trouver des solutions sans Xherdan Shaqiri ni Haris Seferovic. Cela met-il une pression particulière sur les attaquants de l'équipe?
«Non, la pression, c'est notre métier, ici ou en club. Et nous avons déjà démontré que tout le monde dans le groupe est important et peut marquer. Actuellement, tout le monde est dans un bon état d'esprit, marque en championnat, en Coupe, en Coupe d'Europe. Mais il est vrai que Xherdan et Haris sont deux joueurs très importants qui peuvent nous sauver à chaque instant et qu'ils vont nous manquer. J'en suis toutefois persuadé: on fera le job sans eux!»