Durement touché par la crise liée au COVID-19, le club anglais de Tottenham a annoncé avoir eu recours aux prêts des pouvoirs publics pour soulager ses finances. Le club a emprunté 175 millions de livres (211 millions de francs).
«La pandémie a créé des défis économiques et sociaux sans précédent» dont «la portée et la durée totales restent inconnues», ont expliqué les Spurs dans leur communiqué.
Mais avec la suspension depuis mi-mars des matches de Premier League, ainsi que de toutes les activités de leur stade (centre de conférences, concerts, autres sports...), les Spurs estiment que leur manque à gagner, «y compris les remboursements des droits TV, pour la période allant jusqu'à juin 2021, pourrait dépasser les 200 millions de livres (241 millions de francs)».
Puisqu'il n'y a, pour le moment, aucune perspective de retour des évènements avec public, le club a donc fait appel au CCFF (Covid Corporate Financing Facility), un mécanisme de prêt ouvert aux grandes entreprises en bonne santé financière qui ont une contribution notable à l'économie britannique.
L'argent emprunté à la Banque d'Angleterre «ne sera pas utilisé pour recruter des joueurs», a assuré le club londonien, lourdement endetté à cause de la construction de son Tottenham Hotspurs Stadium qui a coûté près d'un milliard de livres (1,2 milliard de francs).
Fin mars, Tottenham avait provoqué un tollé en annonçant son intention de placer 550 employés non joueurs dans le programme gouvernemental de chômage partiel, avant de faire machine arrière quelques jours plus tard.