Le Lausanne-Sport, bon 6e à la trêve de Super League, a un défi: trouver un remplaçant à Aldin Turkes. Une difficulté que ne cache pas son entraîneur Giorgio Contini.
Quel est l'objectif principal de cette préparation?
«Tactiquement, nous savons ce que nous devons faire. Mais pour marquer des buts, il faut des qualités de buteur. C'est ce qui nous manque actuellement. C'est ce sur quoi il faut travailler, mais ce n'est pas facile.»
Avez-vous peur du contre-coup que le Lausanne-Sport pourrait subir sur ce 2e tour?
«Non, pas du tout. L'équipe est en place, elle est bien défensivement et a une qualité de jeu. Il faut peut-être forcer un peu plus le destin sur les coups de pied arrêtés, les coups francs pour ouvrir le score. Mais dans le jeu et dans la mise en place, nous sommes bien. Le schéma est clair, les joueurs savent comment ils doivent défendre et attaquer. Mais c'est évident que le point de référence offensif manque. Il va peut-être falloir changer un positionnement, en mettant un 10 entre les lignes.»
Faut-il justement remplacer Aldin Turkes?
«Le directeur sportif a annoncé qu'il essayait de remplacer Aldin. Mais nous avons des contraintes économiques, je ne pense pas que le club va dépenser une somme importante pour ça. Alors le remplaçant, ça va être un joueur jeune, avec du potentiel.»
Êtes-vous consulté dans cette recherche?
«Oui, nous étudions des profils qui sont intéressants.»
Avez-vous votre mot à dire?
«Non. Moi, je ne peux que parler de la façon dont on joue. Les transferts, ce n'est pas moi. Ce que je sais, c'est que nous avons besoin d'un 9, d'un joueur de pointe qui pèse sur la défense. S'il a en plus la taille, un peu de vitesse, c'est encore mieux. Mais ça, c'est comme quand on achète une voiture: on commence avec le basique, et après on rajoute des options (rires).»
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