Stéphane Henchoz Henchoz: "Avec Xamax, on a pris un gros coup"

ATS

14.7.2020

Comme Xavier Kouassi, Stéphane Henchoz s'apprête également à retrouver Sion mercredi (18h15). Avec un sentiment de revanche? «Non, ça fait 8 mois, je suis passé à autre chose», assure-t-il. Et l'entraîneur neuchâtelois a d'autres problèmes à gérer, avec la situation actuelle de Xamax.

Stéphane Henchoz: "Maintenant, il faut se relever, il n'y a pas d'autres choix."
Stéphane Henchoz: "Maintenant, il faut se relever, il n'y a pas d'autres choix."
Keystone

Comment sentez-vous le groupe depuis la défaite de dimanche à Thoune (3-0)?

«Après le match, il y avait de la déception, mais surtout de l'abattement. C'est normal, car on a pris un gros coup. Maintenant, il faut se relever, il n'y a pas d'autres choix. Il faut tirer les conséquences de ce match de Thoune: comprendre comment et pourquoi on a perdu pour parvenir à se relever mercredi soir.»

Comment percevez-vous votre rôle dans cette période? Êtes-vous dans l'accompagnement en rassurant ou dans l'exigence?

«Un peu des deux. C'est sûr que maintenant, la confiance est importante. On peut travailler là-dessus. Des matchs comme celui de dimanche ne donnent pas du tout de confiance pour les suivants. Mais on peut essayer de s'accrocher à des choses positives, parce que malgré tout, même dans des performances comme celles-ci, il y a toujours quelque chose. Jusque-là, on avait eu une bonne semaine en termes d'intensité et d'engagement. Si on est capable de le faire pendant une semaine, on peut redresser la situation et relever la tête en reproduisant la performance qu'on a effectuée contre Zurich (1-1).»

Peut-on comparer la situation actuelle à celle vécue l'année passée, lorsque vous étiez également dos au mur.

«La situation au classement est comparable. Mais la situation générale, collective, a changé. Il n'y a plus la même équipe dans le vestiaire, même si cinq ou six joueurs sont encore là. Nous avons des autres joueurs, avec des autres profils. On verra s'ils peuvent réagir. L'année passée, les joueurs avaient montré qu'ils avaient le caractère nécessaire pour faire le job jusqu'au bout et relever des défis que tout le monde pensait perdu. Là, ce sont des joueurs qui n'ont pas vécu ça, qui n'ont pas vécu les barrages. A eux de prouver qu'ils ont le même caractère que leurs prédécesseurs.»



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