Les mines n'étaient pas réjouies du côté de Xamax après le cruel épilogue qui a conclu le derby romand gagné par Sion.
Raphaël Nuzzolo est clair: le retour en car vers Neuchâtel sera un peu triste, après la défaite in extremis de Neuchâtel à Sion (1-0) lors de l'antépénultième journée de Super League. Mais le buteur de Xamax insiste: «Cela n'entame en rien notre confiance!»
«Cela ne remet pas en cause notre jeu, poursuit-il. Il faut bien évidemment que nous analysions ce qui n'a pas bien fonctionné avec le ballon ce soir, parce que là, nous avons eu des problèmes. Ne serait-ce que pour la suite, qu'il s'agisse des deux prochains matches et, peut-être, des deux supplémentaires qu'il faudra jouer en barrage.»
Stéphane Henchoz, qui en appelle sans paniquer au caractère des joueurs pour le sprint final, semblait un peu plus touché que Nuzzolo par cette défaite. «Celle de la semaine passée contre Zurich était déjà frustrante», rappelle le coach neuchâtelois avant de détailler. «Nous avons eu des occasions sans réussir à marquer. Mais, au moins, quand tu ne gagnes pas, il ne faut pas perdre...»
Henchoz a en travers de la gorge «la naïveté, et ce n'est pas la première fois de la saison» de son équipe sur le but sédunois. «Nous avons deux opportunités de faire faute pour couper l'action, alors qu'il reste dix secondes à jouer. D'abord Pickel puis Kamber. Dommage, car ce nul maintenait l'espoir...»
Est-ce à dire que le coach n'en a plus, d'espoir? «Non, mais il reste six points en jeu et nous en avons quatre de retard. Je peux m'imaginer sans problème que nous en fassions six, mais Sion...»
