«Cela fait mal...» Ramona Bachmann ne pouvait pas dissimuler une immense déception après cette défaite 5-1 qui met un terme abrupt au parcours de la Suisse à la Coupe du monde.
«Nous avons vu que l’Espagne avait une classe de plus, avoue la joueuse du PSG. Nous n’avons pas pu appliquer sur le terrain le plan de jeu que nous voulions suivre. Il est difficile à chaud de trouver les raisons d’une telle impuissance. Il est clair que nous aurions dû peser davantage sur le plan offensif.»
Inka Grings reconnaissait, elle aussi, la supériorité de la Roja. «Le plan était de bloquer les Espagnoles assez haut sur le terrain pour que notre défense ne subisse pas tout le poids du match, explique la sélectionneuse de l’équipe de Suisse. Le 2-1 a fait très mal. Nous avons alors perdu le fil. L’Espagne était dans un grand soir, quant à nous, nous avons vu où se situent actuellement nos limites.»
Le dernier mot revient, presque naturellement, à Gaëlle Thalmann. «Je suis désolée devant notre incapacité aujourd’hui à livrer une bien meilleure performance. J’aurais, bien sûr, souhaité une autre fin, lâche la gardienne. Nous n’avons pas témoigné de l’esprit de corps qu’il fallait. Cela m’énerve de perdre sur un tel score, d’autant plus que je pensais que nous avions une réelle chance de nous qualifier. Ce soir, ma carrière est terminée. J’ai le sentiment de partir en paix. Je suis fière d’avoir su m’imposer auprès de tous les entraîneurs qui se sont succédés à la tête de l’équipe de Suisse.»
ats