Faut-il définitivement interdire aux supporters/ultras d'assister à un match au stade? Depuis la réouverture des tribunes et les jets de projectiles à répétition, un florilège de questions désuètes semble soudain légitime.
Dimitri Payet, par deux fois, en Ligue 1 française. Désormais Pajtim Kasami, en Super League helvétique. Les ultras se croiraient-ils, quand ils entrent dans un stade, comme aux jeux du cirque?
Les incidents à répétition survenus aux abords des pelouse depuis la réouverture des stades, en cette période de crise sanitaire, soulèvent bien des interrogations.
Questions sans réponses
Qu'en est-il d'aller assister à une rencontre, et de lancer tout ce qui nous passe par la main sur l'un ou l'autre des acteurs de ladite rencontre?
Un membre du public va-t-il, au théâtre, lancer son prospectus sur le comédien, s'il n'aime pas telle ou telle réplique?
Un Romain, quant à lui, se serait-il permis de lancer son glaive sur un gladiateur prêt à mourir dans l'arène?
Si toutes ces questions semblent aujourd'hui se poser, c'est qu'il y en a raz-le-bol. La coupe est pleine. Le vase déborde. Et les innocents restent immobiles, stupéfaits, à se faire tremper les pieds dans des tribunes glacées.
Ces comportements de supporters nuisent à l'ensemble du monde du sport, ainsi qu'à leur club, leurs amis fans, mais aussi leur propre casier judiciaire.
Lancer sa bouteille sur l'une des figures majeures de l'OM, ce n'est pas bien malin. Projeter un briquet sur un attaquant helvétique, ce n'est pas bien gentil.
Après s'être penché quelques instants sur le sujet, une seule question demeure....
A quoi bon?