Des premiers tests pour la VAR ont été faits ce week-end à Thoune lors de brèves rencontres amateurs. Les arbitres qui y ont participé ont fait part de leur satisfaction.
Chef des arbitres, Sandro Schärer a parlé d'impressions très positives après plusieurs matches joués en deux fois vingt minutes. «Mais tout n'est pas simple. Les procédures, la communication et l'application doivent encore être exercées», a-t-il dit.
L'ancien arbitre international allemand Helmut Krug, chef de projet, a pour sa part relevé l'importance du travail fait en amont. «Nous pouvons désormais nous concentrer sur les détails.»
La VAR sera utilisée en Super League dès la saison prochaine. D'ici là, d'autres essais seront encore effectués à différents niveaux, et sur des matches de 90 minutes.
Le centre névralgique de la VAR sera installé à Volketswil, avec des moyens un peu moindres que ceux à disposition dans les grands championnats. Dès l'été, chaque match de Super League sera visionné en studio par un arbitre, un assistant et un technicien. Leur objectif sera d'éviter les erreurs flagrantes lors d'actions décisives.
L'arbitre Alain Bieri se réjouit de cette aide apportée à sa corporation. «Je vis très bien en sachant qu'il y a un backup à disposition pour me sauver si je ne vois pas quelque chose de décisif et que je peux revoir la scène à la vidéo», a-t-il déclaré.
Les coûts pour l'élaboration du système se monteront à 1,5 million de francs par année pour l'Association suisse de football (ASF). La Swiss Football League dépensera une somme similaire. Par manque de moyens financiers, il sera renoncé à la technologie sur la ligne de but, ainsi qu'à un système permettant de définir les situations de hors jeu.