Genève
Le vestiaire de la Roja va-t-il surmonter la crise politique ? Le référendum en Catalogne fait trembler le fragile équilibre sur lequel repose la sélection espagnole. Ses joueurs ont appelé à l'union sacrée, à l'entame d'une semaine décisive pour la qualification à la Coupe du monde 2018.
Source de ses plus beaux succès, l'unité de la Roja - notamment entre les stars des grands clubs de Madrid et les piliers du FC Barcelone - se trouve remise en cause. Notamment par les prises de position du défenseur catalan Gérard Piqué après les violences en marge dimanche du référendum sur l'indépendance de la Catalogne.
Assaillis de questions sur le sujet, les joueurs de la Roja présents en conférence de presse ont tenté d'éviter le sujet pour recentrer toute l'attention sur les deux derniers matches cruciaux de qualifications pour le Mondial 2018.
"Nous sommes désolés, mais on est venu pour jouer, pas pour parler d'untel", a ainsi tranché Thiago Alcantara, ex-coéquipier de Piqué au Barça désormais au Bayern Munich. "Gerard (Piqué, ndlr), il est comme d'habitude. Il a le même engagement, le même plaisir, même dans le vestiaire".
"C'est un plaisir d'être appelé en sélection, chacun le doit à ses qualités propres et c'est dommage de ne pas pouvoir parler de l'Albanie ou d'Israël, qui sont à l'heure actuelle fondamentaux pour nous", a ajouté Alcantara.
"Il est fatigué de parler toujours de la même chose, a ajouté Koke (Atletico Madrid), le 2e joueur envoyé sur le front médiatique. Nous sommes des professionnels et nous, on joue au foot. L'ambiance dans le vestiaire reste la même. Nous nous recentrons tous sur ce match important contre l'Albanie (le 6 octobre à Alicante, ndlr), que nous aimerions gagner pour assurer quasiment notre qualification".
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