L'équipe de Suisse dames de football affrontera la Chine jeudi à Lucerne en match amical. Cette rencontre fait partie de la préparation en vue de la Coupe du monde de cet été en Australie et Nouvelle-Zélande.
L'ambiance est au beau fixe dans le camp helvétique. L'attribution par l'UEFA de l'Euro 2025 à la Suisse a été accueillie avec joie, et la sélectionneuse Inka Grings n'a pas été avare de sourires lors de sa conférence de presse avant ce match contre les Chinoises, qui sera suivi mardi par un autre test face à l'Islande.
Bon travail
«Nous nous réjouissons énormément et sommes très fières», a expliqué Inka Grings à la perspective de mener l'équipe dans un Euro à domicile. «La Suisse a obtenu ce droit de manière méritée, parce qu'un bon travail est effectué ici depuis des années», a dit l'Allemande.
Mais avant ce rendez-vous fixé dans deux ans, il y en a un autre, encore plus prestigieux, qui arrivera dans quelques mois. Les Suissesses disputeront leur deuxième Coupe du monde après celle de 2015 au Canada. Il s'agit donc de le préparer minutieusement.
Similitudes
Après les deux premières parties de préparation à Marbella en février contre la Pologne (0-0 et 1-1), la Suisse va donc se mesurer à la Chine à Lucerne, puis à l'Islande à Zurich. Ces deux adversaires présentent quelques similitudes avec des équipes que les protégées d'Inka Grings retrouveront cet été: la Chine peut faire un peu penser aux Philippines, alors que l'Islande est censée avoir un jeu proche de celui de la Norvège.
La véritable préparation pour le voyage à l'autre bout du monde commencera à mi-juin, mais le tournoi est déjà bien présent dans les têtes. La sélectionneuse ne veut toutefois pas donner trop d'importance aux rencontres amicales du printemps. Elle entend profiter de l'occasion pour effectuer quelques essais, notamment d'aligner des joueuses à des postes qui ne sont pas les leurs.
ATS