SFL La Super League reste à 10: la formule du LS balayée!

ATS

29.5.2020

La Super League ne se disputera pas à douze clubs la saison prochaine. Au grand dam du Lausanne-Sport ou de Sion, qui plaçaient beaucoup d'espoir dans cette proposition.

Reste que les clubs romands ont été un peu seuls dans leur lutte. Au même titre que la reprise, le maintien de la formule actuel a été largement soutenu. Seuls quatre clubs (et une abstention, Neuchâtel Xamax) ont voté pour le ticket dit «12/8». Echec total? «Cela s'est passé comme prévu, ce n'était pas une surprise», a tempéré Marco Digennaro, le directeur général d'un FC Sion qui espérait pouvoir éviter de se battre contre la relégation sur cette fin de saison.

«C'était une proposition intéressante au vu de ces périodes compliquées, mais je pense que nous avons manqué de compréhension pour faire passer notre message», a analysé le dirigeant valaisan. Un avis partagé par Stefan Nellen, vice-président de Lausanne: «Nous avons essayé de nous prémunir, mais je crois que nous n'avons pas été compris par la majorité des clubs. Mais ce n'est pas un échec.»

Surenchère exclue à Xamax

Reste que le LS a tenté jusqu'au bout de faire passer son point de vue. «J'ai essayé de convaincre, mais j'ai assez vite eu le sentiment que ce n'était pas le jour où j'aurais pu être persuasif, accepte Nellen. La priorité pour Lausanne était de reprendre et j'ai senti un très grand soulagement de la part de tout le monde à ce sujet.»

Même si, pour Neuchâtel Xamax, cette reprise signifie aussi le début de quelques problèmes. Sachant que le club de la Maladière a treize joueurs dont le contrat se terminera le 30 juin, cela s'annonce épineux, puisque certains joueurs sont déjà courtisés. Un caillou dans la chaussure du propriétaire xamaxien Jean-François Collet: «C'est le problème de Neuchâtel Xamax et pas des autres clubs. Je suis aujourd'hui dans une position où je ne peux pas faire grand-chose, si ce n'est parler avec mes joueurs. Mais il est exclu que j'entre dans une surenchère avec des conditions absurdes.»

Du côté des «gagnants» du jour, ceux qui privilégiaient le statu quo, on se félicite en revanche de ces décisions. «Les résultats ont été clairs et nets, apprécie Matthias Huppi, président de Saint-Gall. Je suis content que ça puisse recommencer. Pour nous, tout est clair pour repartir, nous n'avons pas de problèmes de contrats.» Chacun voit midi à sa porte, mais tout le monde devra faire être en sorte d'être performant dès le 18 juin.

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