Bundesliga Le Bayern a les crocs et est en mission

ATS

16.5.2020

«L'équipe qui s'adaptera le mieux aux nouvelles conditions sera championne d'Allemagne». Karl-Heinz Rummenigge, le patron du Bayern, y croit dur comme fer: l'ogre de la Bundesliga ne va faire qu'une bouchée dimanche de l'Union Berlin et filer ensuite vers un 8e titre consécutif.

Müller: "Quand je vois les émotions que nous avons mises à l'entraînement, ça montre notre faim."
Müller: "Quand je vois les émotions que nous avons mises à l'entraînement, ça montre notre faim."
Keystone

Plus de deux mois après leur dernier match, les stars du «Rekordmeister» retrouvent la compétition en déplacement dans la capitale: Lewandowski, le «serial buteur» arrêté en mars par une blessure, est de nouveau en pleine forme et se dit «mieux que jamais». Il en était resté, avant la pause, à 25 buts en 25 journées.

Au classement, le Bayern est en tête avec quatre points d'avance sur Dortmund. «Il reste neuf matches, une mini-saison, un petit tournoi», s'enthousiasme l'entraîneur Hansi Flick. «Tout repart à zéro, et nous espérons qu'à la fin nous aurons plus de points que nos adversaires», insiste-t-il.

A les entendre, les Bavarois n'ont pas souffert de la période de confinement, suivie d'une brève reprise de l'entraînement, par petits groupes d'abord puis récemment au complet. «Quand je vois les sensations et les émotions que nous avons mises juste ces derniers jours à l'entraînement, ça montre vraiment notre faim de retrouver la vraie compétition», se réjouit d'avance l'attaquant emblématique Thomas Müller.

Faute d'avoir pu jouer des rencontres amicales, l'équipe manque toutefois de repères, et Hansi Flick a fait preuve de modestie lors de la conférence de presse d'avant-match, en vidéo-conférence: «L'Union Berlin est une équipe qui a une grosse force mentale. Ça va être la même chose que s'ils avaient leur public: une équipe agressive, qui joue verticalement vers le but adverse. Il nous faudra tenir le coup.»

Dortmund, deuxième à quatre points, et Leipzig, troisième à cinq longueurs, espèrent toujours arrêter la marche triomphale des champions en titre. Mais même Julian Nagelsmann, l'ambitieux coach de Leipzig, l'a reconnu cette semaine: «Si le Bayern est dans sa meilleure forme, c'est lui qui va remporter la Schale», le trophée du champion.

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