Christian Constantin «Le cri de douleur de Léonard résonne encore, j'étais tétanisé»

blue Sport

8.11.2023

Une dizaine de jours après avoir écrasé avec sa voiture la jambe de son ami Léonard Gianadda, le président du FC Sion Christian Constantin, encore très marqué par l'accident, s'est confié dans les colonnes de «L'Illustré».

Christian Constantin est encore très marqué par l'accident (archives).
Christian Constantin est encore très marqué par l'accident (archives).
KEYSTONE

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Samedi 28 octobre dernier, alors qu'ils sortaient d'une représentation du cirque Knie à Sion, Christian Constantin roulait par mégarde avec sa Lamborghini sur la jambe de son ami Léonard Gianadda.

Bien que le galeriste de 88 ans, qui s'en est tiré avec une double fracture ouverte du péroné et de la malléole de la jambe droite, soit toujours hospitalisé, les deux amis ont accepté de revenir sur cet accident ce mercredi 8 novembre pour «L’Illustré», qui avait révélé «l'affaire».

«Le cri de douleur de Léonard résonne encore, j'étais tétanisé. Il m'a fallu quelques secondes pour comprendre ce qui était arrivé. C'est après avoir dégagé sa jambe que j'ai pris conscience du drame. Du sang coulait de sa cheville, beaucoup de peau avait été arrachée. (...) Mais pourquoi ne l'ai-je pas obligé à monter à côté de moi, comme à l'aller ?», se questionne encore, plus de dix jours après le drame, le président du FC Sion.

«Je n’en veux pas à Christian, bien sûr. Ce fut un malheureux concours de circonstances. Je suis très malheureux pour lui, d’ailleurs», admet le mécène octodurien, qui a le droit à une visite de son ami tous les deux jours. Avant de poursuivre : «Si l’affaire tourne du bon côté, j’espère qu’on pourra en rigoler».

«Je me bats au mieux pour me relever», assure l'octogénaire, qui se bat également depuis quelques mois contre un cancer des os. Les nombreux messages de soutien qui lui ont été adressés depuis cette malheureuse mésaventure l'aident à tenir. «Les gens sont incroyablement gentils. Ici à l'hôpital (ndlr : de Sion) et à l'extérieur. Si j'étais mort, je n'aurais pas pu profiter de toute cette affection et de toute cette fraternité», confie Gianadda.