Interview "Chapuisat - Bolt " trop forts pour le team Maradona!

Bolt, Maradona, Mourinho, Kluivert, Chapuisat, Trezeguet… Hublot a fait les choses en grand hier soir à Bâle. Titulaire dans le « team Mourinho », Stéphane Chapuisat nous a donné ses impressions sur cet événement ainsi que sur les futures échéances du monde du ballon rond.

Dans le cadre de sa campagne « Hublot loves football », l’horloger suisse a réuni les amis et promoteurs de la marque pour un «Match pour L’Amitié ». La halle 4 du Baselworld s’est alors transformée en mini-terrain pour une rencontre de légendes à 5 contre 5.

«C’était un honneur de participer à ce match avec des joueurs incroyables, c’était que du bonheur» lâche avec le sourire l’ancien attaquant du Borussia Dortmund.

Le duo d’attaque Bolt – Chapuisat entouré par Vitor Baía, Marcel Desailly, Damien Duff, Robbie Keane, Patrick Kluivert, Richard Orlinski, Alexei Smertin et coachée par un certain Jose Mourinho a pris le dessus  sur l’autre dream «Team Maradona» qui comptait dans ses rangs Tino Asprilla, Roberto Carlos, Hernan Crespo, Gianni Infantino, Christian Karembeu, Marco Materazzi, Gaizka Mendieta, Angelo Peruzzi, et David Trezeguet.

Ce vestiaire halucinant était une belle occasion de revoir ses anciens rivaux dans une ambiance cordiale : « On se rappelle du bon temps » raconte Chapuisat « Ce sont des joueurs qu’on ne connait pas vraiment, un jour tu es adversaire et aujourd’hui coéquipier. Cela permet de discuter, ce qu’on ne faisait pas forcément lorsqu’on était en actif »

Aligné en attaque au côté de l’homme le plus rapide du monde, le Vaudois a été étonné par la prestation du Jamaïquain qui ne signera néanmoins pas à YB la saison prochaine. «J’ai été surpris par Usain! Il a un certain talent, il n’est plus tout jeune, mais il prend beaucoup de plaisir à jouer au foot et cela se ressent ! » Son gros raté devant la cage vide ne l’a sûrement pas aidé à décrocher un futur contrat pro.

Mondial 2018: l'heure d'Oberlin?

À 84 jours du mondial, l’ancien international suisse, qui a prévu de se rendre en Russie en cas de qualification pour les 1/8, est revenu sur le cas Shaqiri, les prochains matches amicaux de la Nati et sa force offensive.

« Chacun va avoir son temps de jeu, Oberlin va se donner à 200 à l’heure pour se montrer, pour espérer aller au Mondial. C’est le but des matches amicaux, si un jeune flambe sur un match, ça peut signifier une sélection pour le mondial. Pour les jeunes ce sont des matches très importants. Pour les anciens un peu moins, car il y a le championnat dans les têtes et des situations difficiles à gérer » explique l’ancienne star du Westfalenstadion.

Stoke ou amicaux? Le cas Shaqiri

Concernant le cas Shaqiri, Chapuisat explique avec expérience le choix logique de prioriser le club avant la sélection.

« Lors de ces match amicaux le problème c’est que tu as encore la tête à ton club et il y a des objectifs à atteindre, il reste 5-6 matches et c’est comme une sorte de pause de venir jouer des matches amicaux. Pour un ancien tu seras pas à fond, tu gères ces matches afin de bien finir avec ton club et atteindre les buts fixés et seulement après quand tout est fini, tu te réjouis d’aller à la Coupe du Monde. C’est toujours un peu différent selon le statut que tu as dans l’équipe. »

En route vers le titre et... les départs

Du côté national, l’entraîneur des attaquants des Young Boys se réjouit de la magnifique montée en puissance du club bernois. Un travail de longues dates et un recrutement qui porte ses fruits.

« Les joueurs qui ont explosé cette année, on a été les chercher, c’était notre but, on les connaissait. Mbabu , Sow ils n’avaient pas de temps de jeu dans leurs clubs, c’était notre but de les faire revenir. On croyait en eux et ils nous le redonnent aujourd’hui sur le terrain. On est sur le bon chemin, lundi de Pâques c’est le match le plus important contre Bâle à la maison. »

Avec un doublé qui leur tend les bras, YB aura bien du mal à garder ses joyaux cet été. Une suite logique pour le scout bernois.

« Si un joueur flambe chez nous, c’est clair qu’on n’arrivera pas à les garder. C’est comme ça, en Suisse on est un championnat qui forme les joueurs et quand ils sont prêts pour le prochain pas on doit les laisser partir mais on sera aussi gagnant. Si ces joueurs continuent comme ça on ne pourra pas les retenir cet été. » a conclu logiquement l’homme aux 103 sélections.

> Le duo de choc Bolt-Chapuisat en vidéo

Vidéo complète du "Match pour L’Amitié" 

Une montre connectée pour les arbitres

Hublot et son boss Jean-Claude Biver a bien entendu profité du show pour présenter sa nouvelle montre connectée pour les arbitres de la Coupe du Monde : la « Big Bang Referee 2018 FIFA World Cup Russia »

«Dès qu'il y aura un but, l'arbitre recevra une vibration au niveau du poignet grâce à la montre connectée», a expliqué Ricardo Guadalupe, directeur général du chronométreur officiel de l'événement.