La route du FC Bâle en direction de la Ligue des champions commencera par les Pays-Bas. Eindhoven, que les Bâlois tenteront de dominer dans le deuxième tour de qualification, match aller mardi à l'extérieur (20.00/Teleclub), peut également être une source d'inspiration.
Si le FC Bâle s'était ortienté ces dernières semaines vers le PSV Eindhoven, il aurait sans doute été épargné par la crise. «L'union fait la force», le devise du club de l'élite néerlandaise aurait été bienvenue dans les rangs rhénans. Elle aurait peut-être permis d'éviter les troubles qui ont entouré un possible départ de l'entraîneur Marcel Koller et la démission de Marco Streller de son poste de directeur sportif. Des événements qui ont laissé des traces dans le public et parmi les intéressés. L'union semble être une affaire d'interprétation au FC Bâle.
Aux Pays-Bas, les Bâlois n'endosseront pas le rôle de favori. Eindhoven a terminé le Championnat trois points derrière l'Ajax, auteur d'une campagne européenne ébouriffante. En 34 matches, le PSV n'a encaissé que 26 buts et a mené le classement pendant 26 des 34 journées.
Depuis que Mark van Bommel a pris les rênes du club l'an dernier, il réunit les vertus que son coach affichait sur le terrain: agressivité, émotion et passion. «Une équipe doit refléter la personnalité de son entraîneur», estime van Bommel. Son prédécesseur Philipp Cocu a laissé une stabilité défensive.
Le PSV a remporté dix titres aux Pays-Bas depuis le début du 21e siècle, Ajax seulement sept. Même si Eindhoven reste dans l'ombre de l'Ajax sur la scène européenne, il s'agit quand même d'un poids lourd, comme l'aime à le décrire l'entraîneur Marcel Koller. Le capitaine Valentin Stocker évoque une surprise si le FC Bâle poursuivait son chemin en Ligue des champions...
Les Bâlois devront se méfier de l'équipe néerlandaise qui a passablement changé de visage à l'entre-saison. L'équipe a perdu de bons éléments comme l'attaquant Luuk der Jong, qui poursuivra sa carrière au FC Séville, ou le latéral Angelino, parti à Manchester City. Van Bommel ne sait pas exactement où se situe sa formation. «Nous verrons bien lors du match contre Bâle», explique le coach du PSV. Reconstruction ou pas, le favori sera néerlandais. Là-dessus, l'union règne à Bâle.
Les Rhénans pourront peut-être tirer bénéfice du début de championnat précoce en Suisse. Ils ont commencé la compétition vendredi par un large succès (4-1) à Sion. Les Néerlandais ne reprendront que plus tard.
Si le FC Bâle passe l'écueil de ce deuxième tour de qualification, il sera opposé ensuite au LASK Linz. Le deuxième du Championnat d'Autriche la saison dernière a été désigné par le sort comme adversaire du vainqueur duel entre Bâle et Eindhoven. Si les Rhénans passaient le deuxième tour de qualification, ils auraient assuré indépendamment du résultat contre Linz, une place dans la phase de groupes de la Ligue Europa.