Ligue des Champions Le peuple gelb-schwarz l'attendait, YB l'a fait ! Et c'est pour demain...

ATS

18.9.2018

Voilà, les Young Boys ont enfin convoqué la Ligue des champions dans la capitale, mercredi (21h00/RTS deux et Teleclub) et se sont offerts un hôte de gala avec le Manchester United de José Mourinho.

Mbabu, Sow, Ngamaleu et les autres étaient aux anges lors de la qualification à Zagreb.
Mbabu, Sow, Ngamaleu et les autres étaient aux anges lors de la qualification à Zagreb.
Keystone

Les Bernois pourront enfin laver une forme d'affront, qui faisait jusque-là du FC Thoune le seul club du canton à avoir disputé la Ligue des champions au Stade de Suisse (en 2005/06). Et ils auront l'occasion, à l'instar du FC Bâle des quinze dernières années, de se frotter aux cadors du continent.

Les similitudes entre YB et le FCB qui a fait vibrer la Suisse du football sont du reste frappantes. Non, le champion de Suisse n'a sur le papier aucune chance de survivre dans ce groupe H, où il côtoie également la Juventus et Valence. Non, même la troisième place, synonyme de 16es de finale de l'Europa League, n'est pas un objectif réaliste. Et pourtant...

Plusieurs atouts

Ces Young Boys ressemblent étrangement aux Bâlois de la grande époque. Un contingent moins fourni et moins riche que leurs adversaires, une inexpérience totale de ce niveau de compétition, mais, aussi, plusieurs joueurs capables de réaliser "un truc", d'allumer la lumière, de faire basculer une rencontre contre n'importe quelle autre équipe.

Bâle a longtemps collectionné de telles pépites dans ses rangs: le trident Yakin-Rossi-Gimenez, le binôme Shaqiri-Stocker, le tandem Frei-Streller, la fusée Salah. Avec des résultats à plusieurs reprises bien au-delà des attentes. Voire même des rêves. En dépit d'une équipe globablement moins forte que les mastodontes qui se sont présentés, à tour de rôle, au Parc Saint-Jacques.

La logique voudrait que les Young Boys n'existent pas dans ce groupe, et ce dès mercredi face aux Red Devils de Lukaku et Pogba. Mais parce que Guillaume Hoarau, parce que Roger Assalé, parce que Jean-Pierre Nsamé, Moumi Ngamaleu ou Kevin Mbabu, l'exploit n'est pas impossible.

La possibilité d'une île

YB jouera gros dès ce premier match, avant de se déplacer à Turin début octobre. Un point lui assurerait presque d'être en course au moins pour la troisième place jusqu'à la quatrième journée, voire même la cinquième. Or la possibilité d'une île, quelque part au bout du surpassement, peut transcender un groupe, quand bien même celui-ci sait qu'il n'a aucune chance. Un nul, un "simple" nul pourrait conférer à l'automne international des Bernois une teinte délicieuse.

Bien sûr, tout ceci reste du domaine du fantasme. Mais, finalement, pas plus que lors des campagnes lumineuses du FC Bâle en ce début de siècle. Des épopées qui ont vu les Rhénans s'inviter trois fois dans le top 16 européen et aller une fois jusqu'en demi-finale de l'Europa League.

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