Vladimir Petkovic, s'il n'a pas encore dit oui, devrait poursuivre l'aventure à la tête de l'équipe de Suisse après l'Euro 2020. Le Tessinois l'a laissé entendre d'une manière telle qu'il balaie toutes les interrogations.
«Des premières discussions ont eu lieu. Elles ont été positives, explique-t-il. D'autres vont suivre. La volonté de poursuivre est bien là entre les deux parties. Oui, j'ai envie de continuer. Mais le football est un sport où les choses peuvent aller très vite.» Malgré cette dernière remarque qui lui aménage une porte de sortie si jamais un grand club (par exemple italien) venait à le contacter et la campagne virulente lancée à son encontre par le grand journal de boulevard du pays, Vladimir Petkovic n'est pas près de lâcher le poste qu'il occupe depuis l'été 2014.
«Je souhaite qu'il prolonge son contrat»
«Dans l'idéal, tout doit être clarifié d'ici la fin février, lance pour sa part Pierluigi Tami. Vladmir Petkovic est aujourd'hui notre première option. Je souhaite qu'il prolonge son contrat. Une fois son accord donné, j'en informerai la Swiss Football League (SFL) qui devra soumettre une recommandation au Comité central de l'Association Suisse Football (ASF), lequel statuera en dernier recours.»
Tout indique que la SFL et l'ASF n'émettront aucune objection à la proposition du directeur des équipes nationales pour confirmer un entraîneur qui a qualifié l'équipe de Suisse pour une Coupe du monde et pour deux phases finales de l'Euro.
«Si je reste à la tête de l'équipe de Suisse, l'un de mes objectifs majeurs sera de poursuivre le rajeunissement de l'équipe. Je m'y suis toujours tenu, souligne Vladimir Petkovic. Nous sommes condamnés à suivre cette voie pour rester à la pointe.» Le Mister étaie ses propos par des chiffres révélateurs. «Entre le huitième de finale de la Coupe du monde contre la Suède en 2018 et la phase finale de la Ligue des Nations en juin dernier, la moyenne d'âge de l'équipe a baissé de 2,7 ans. Le cadre de l'équipe ne compte que trois joueurs de plus de 30 ans (ndlr: Stephan Lichtsteiner, Timm Klose et Yann Sommer). Enfin, nous avons lancé cette année cinq néophytes (ndlr: Eray Cömert, Michel Aebischer, Noah Okafor, Ruben Vargas et Cédric Itten).»
«On devra tous donner 150 % de nos moyens»
Et le Mister de préciser que cette cure de jeunesse n'a pas altéré les résultats de l'équipe. «Nous avons pris la première place de notre groupe des éliminatoires face à deux adversaires peu commodes, après n'avoir perdu qu'un seul de nos huit matches», poursuit-il tout en sachant que le juge de paix sera bien sûr cet Euro qui doit permettre à la Suisse de franchir un pas supplémentaire. Passer enfin ce stade maudit des huitièmes de finale. «Mais pour y parvenir, tout le monde devra donner 150 % de ses moyens, le staff comme les joueurs», avance Vladimir Petkovic.
