Lors d'une interview accordée à "The Athletic", Emmanuel Frimpong a tiré à boulets rouges sur Samir Nasri, son ancien coéquipier à Arsenal en 2011.
Emmanuel Frimpong (27 ans) avait des comptes à régler avec Samir Nasri. Le Ghanéen a profité de son entretien avec "The Athletic" pour rétablir quelques vérités sur sa relation avec l'enfant terrible du football français.
Leur brouille commune remonte au 20 août 2011 et une défaite d'Arsenal face à Liverpool (0-2). Expulsé, le milieu de terrain s'était attiré les foudres de l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille. "Après le match, tout le monde est entré dans le vestiaire et Arsène Wenger était silencieux. Ensuite, Nasri s'est levé devant tout le monde et a dit que nous avions perdu le match à cause de moi."
Song en intermédiaire
Quelques jours après cet incident, la nouvelle star d'Anderlecht (32 ans) rejoignait Manchester City. Un transfert qui n'allait toutefois pas éteindre l'incendie qui brûlait entre les deux joueurs, l'ancien international français (41 sélections, 5 buts) étant désireux de régler ses comptes par téléphone avec Frimpong, par l'intermédiaire d'Alex Song, le demi du FC Sion.
"J'ai pris le téléphone dans les mains d'Alex et Nasri a commencé à me menacer. Je lui ai dit: 'Je ne suis pas un de ces joueurs qui a peur de toi. Si tu veux que nous réglions cela comme des hommes, nous pouvons le faire' ", a encore révélé le natif d'Accra, désormais à la retraite en raison de blessures à répétition.
«Ce mec est stupide»
L'histoire entre les deux anciens coéquipiers allait voir un nouveau chapitre s'écrire en novembre 2011 à l'occasion du quart de finale de Coupe de la Ligue anglaise entre Manchester City et Arsenal. "Pendant le match, il m'a dit qu'il avait les moyens de m'acheter. C'est dire à quel point ce mec est stupide. Il le pouvait probablement parce qu'il avait des millions, mais il a montré qu'il n'avait aucun respect."
Avant d'ajouter: "J'ai l'impression que c'était un tyran, il me donnait l'impression qu'il ne connaissait pas ses responsabilités en tant que joueur cadre, pour aider les plus jeunes. De mon côté, j'ai toujours eu du respect pour les joueurs cadres. Vous pouvez demander à Aaron Ramsey ou à Jack Wilshere. Je n'ai jamais manqué de respect à quiconque. Mais la vérité est que je n'ai jamais aimé Nasri. Même s'il me donne cinq millions de dollars, je ne l'aimerais toujours pas."
Des révélations qui n'amélioreront assurément pas l'image déjà passablement égratinée du Marseillais dans l'Hexagone.