Le Real Madrid, ultra-favori du Mondial des clubs, tentera samedi de décrocher un troisième sacre consécutif face au modeste club émirati d'Al-Ain. Des hôtes de ce tournoi qui ont déjà réussi la meilleure performance de leur histoire.
Débarqués aux Emirats arabes unis dans un contexte tendu, avec des résultats décevants en Espagne et quelques semaines après l'arrivée aux manettes du nouveau coach Santiago Solari, les Madrilènes se trouvent dans une situation paradoxale, à l'aune de la finale samedi. Car gagner relève de l'obligation face à un adversaire aussi improbable qu'Al-Ain, surprenant tombeur de l'équipe argentine de River Plate en demi-finales. Une défaite pourrait même mettre le feu aux poudres d'une nouvelle crise au Real.
Pourtant, en cas de victoire, la Maison blanche entrerait un peu plus dans l'histoire de la compétition: elle remporterait son quatrième titre en cinq ans dans la formule actuelle, devançant ainsi d'une unité son éternel rival du FC Barcelone. Si l'on ajoute les trois sacres obtenus lorsque la compétition s'appelait encore la Coupe intercontinentale, le club atteindrait alors les 7 trophées.
Pour affronter Al-Ain, le Real a annoncé vendredi qu'il se passerait de son milieu offensif Marco Asensio, de nouveau blessé à la cuisse droite. Il pourra en revanche compter sur Gareth Bale, grand artisan de la victoire en demi-finale face aux Kashima Antlers japonais (3-1) grâce à un coup du chapeau.
De leur côté, les joueurs d'Al-Ain ont déjà marqué l'histoire en devenant la première équipe émiratie à disputer une finale du Mondial des clubs, alors même qu'ils ne doivent leur présence dans la compétition cette année qu'au fait de représenter le pays organisateur.
Pas de quoi entamer l'ambition du club. "J'espère que je ne suis pas la Croatie de cette Coupe du monde, a osé le coach... croate d'Al-Ain Zoran Mamic. La Croatie a perdu la finale et je veux la gagner."