Football "Soulever ta jupe ? Oh oui, je le referais" - Ménès s'enfonce

Chris Geiger

23.3.2021

Chris Geiger

23.3.2021

La séquence censurée par Canal + du documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste !" a été diffusé lundi soir sur C8. Un extrait choc qui enfonce Pierre Ménès dans la tourmente.

Le documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste !" fait décidément beaucoup parler de lui. Diffusé pour la première fois dimanche sur Canal +, ce film réalisé par Marie Portolano vise à dénoncer le sexisme dans le journalisme sportif.

Problème ? La chaîne cryptée avait censuré une séquence mettant en scène Pierre Ménès, son chroniqueur vedette. Un extrait finalement diffusé dans son intégralité lundi soir sur C8 lors de l'émission TPMP de Cyril Hanouna.

Des images qui tendent à confirmer la réputation misogyne du consultant sportif. "Dire d'une fille qu'elle est jolie avec son décolleté, c'est plutôt gentil. Si on ne peut plus rien dire à une femme parce qu'elle est une femme, c'est sexiste et insupportable", a notamment tenté de justifier Pierre Ménès.

Ce dernier a également dû répondre à certains de ses actes déplacés commis dans un passé proche. "Il y a 4 ou 5 ans, tu avais soulevé ma jupe devant tout le monde, tu t'en souviens ?", a d'abord demandé Marie Portolano au chroniqueur, qui a répondu par la négative.



"Moi je m'en souviens, je l'avais mal pris et je t'avais frappé", a poursuivi la journaliste. Puis de poser la question fatidique : "Est ce que tu le referais aujourd'hui ?"

"Oh oui", a calmement répondu Pierre Ménès. Avant de s'expliquer : "Il faut prendre les gens comme ils sont (...) C'est mon côté rebelle. J'ai tellement l'habitude d'avoir des femmes autour de moi, je ne fais pas de différence."

Une démonstration maladroite qu'a tenté de rattraper Pierre Ménès sur le plateau de TPMP. "C'est horrible pour moi, pour ma femme (...) Les faits remontent au 28 août 2016, ma dernière émission avant que je tombe malade. Je pense que ce soir là, je n'étais pas dans mon état normal", s'est-t-il défendu.

Depuis, le consultant sportif de 57 ans est victime d'une déferlante de haine et de menaces de mort.